COVID-19 : des mesures toujours en vigueur dans nos bâtiments

Suite à la crise du Covid-19, notre FGTB Luxembourg a dû adapter ses services. Le 18 mars, nos guichets ont en effet été fermés au public, nos équipes continuant à traiter l’entièreté des dossiers en interne. Des mesures prises afin de garantir votre santé ainsi que celle de notre personnel, tout en restant à vos côtés.
Saluons le travail réalisé par nos équipes, dans des conditions particulièrement difficiles.
Vu les différentes mesures de déconfinement prises ces dernières semaines par le Conseil National de Sécurité, nous avons rouvert progressivement les portes de nos bureaux, et ce sous certaines conditions :

  • l’obligation de se désinfecter les mains dès votre entrée à l’aide du distributeur de gel hydroalcoolique mis à votre disposition
  • la limitation du nombre de personnes pouvant entrer dans nos locaux (ne pas venir accompagné dans la mesure du possible)
  • le port du masque est recommandé ;- le respect de la distanciation physique (1m50)
  • le respect du sens de circulation dans les bâtiments (marquage au sol).

Nous vous conseillons d’utiliser au maximum les voies de communication électroniques (mail : fgtb.luxembourg@fgtb.be) et ne vous rendre dans nos bureaux qu’en cas de nécessité.
Merci de votre compréhension.

Permanences mobiles: trois zones en service

Vu le déconfinement autorisé par le Conseil national de sécurité, les permanences mobiles de notre service chômage ont repris la route depuis le lundi 15 juin.

Sont de nouveau en service:

  • La zone d’Arlon, qui couvre les communes d’Habay, Attert, Tintigny, Etalle, Aubange, Messancy, Virton, Meix-devant-Virton, Musson, Rouvroy et Saint-Léger.
  • La zone de Bastogne, qui couvre les communes de Vielsalm, Gouvy, Houffalize, La Roche, Bertogne, Tenneville, Sainte-Ode, Vaux-sur-Sûre, Fauvillers, Léglise et Martelange.
  • La zone de Libramont, qui couvre les communes de : Florenville, Chiny (à Jamoigne), Bertrix, Paliseul, Herbeumont, Daverdisse (Haut-Fays), Libin, Neufchâteau et Bouillon.

 

ATTENTION: certaines mesures d’hygiène doivent être respectées pour votre sécurité et la nôtre.

Désinfection obligatoire des mains dès votre entrée, à l’aide du distributeur de gel hydroalcoolique mis à votre disposition.

Accès limité à un visiteur.

Port du masque obligatoire.

Respect de la distanciation physique (1m50).

Nous vous attendons. Et surtout, nous serons contents de vous revoir !

Déficit de la sécurité sociale : il y a urgence !

Le déficit de la sécurité sociale menace d’atteindre au moins 10 milliards d’euros, selon les hypothèses du Bureau du Plan. Un gouffre béant qui ne s’explique pas seulement par la crise du Coronavirus –  durant laquelle la sécu a répondu aux besoins plus importants de la population et des entreprises – , mais bien par les années de sous-financement et d’économies opérées sous le Gouvernement Michel. Ce déficit doit être comblé, de manière structurelle. Le gouvernement doit agir rapidement et garantir la dotation d’équilibre pour les années à venir.
La principale leçon à tirer de la crise du Coronavirus est que c’est bien la sécurité sociale qui a préservé une partie pouvoir d’achat des travailleurs en chômage temporaire. Ceux-ci ont pu compter sur un revenu de remplacement qui, grâce à la FGTB, a pu atteindre 70% du salaire brut plafonné (+ un supplément de 5,63 €/jour). Les entreprises ont ainsi pu maintenir l’emploi, et assurer la reprise du travail après la pandémie.
Notons que, sans les économies drastiques de ces dernières années, nos soins de santé – qui figurent parmi les meilleurs au monde – auraient été mieux armés pour affronter la crise sanitaire.
Notre sécurité sociale est indispensable, et pas uniquement en période de pandémie. La FGTB exige du gouvernement qu’il la préserve pour le futur, voire qu’il la renforce. Les employeurs doivent aussi assumer leur responsabilité, au lieu d’exiger de nouvelles réductions de cotisations.
Il faut dès lors impérativement :
• renforcer de toute urgence le mécanisme de la dotation d’équilibre de façon structurelle à partir de 2021;
• revoir la loi de 2017 afin d’y inclure des sources de financement nouvelles et structurelles. Pour la FGTB, le financement doit provenir de tous les revenus, pas seulement ceux du travail;
• imposer un moratoire sur tous les régimes d’exonération de cotisations sociales. Ces dernières sont au cœur de notre système de sécurité sociale;
• veiller à assurer une meilleure protection des travailleuses et travailleurs, qui de chômeurs temporaires pour force majeure sont devenus chômeurs complets. Il faut également protéger celles et ceux qui, déjà au chômage, retrouveront difficilement un emploi, ainsi que les jeunes qui terminent leurs études.