Intempéries
La FGTB vous soutient

Des pluies hors normes ont causé d’innombrables dégâts dans plusieurs régions du Sud du pays, notamment chez nous, en province de Luxembourg.

Des personnes ont perdu la vie, plusieurs sont portées disparues… D’autres se retrouvent totalement démunies de leurs biens, de leur maison… L’urgence climatique est bien là.

La FGTB exprime son soutien solidaire aux victimes. Et salue le travail des services de secours, qui prouvent encore une fois à quel point ils sont essentiels.

Vous avez des difficultés à vous rendre au travail ou vous risquez d’arriver en retard ? Contactez votre délégué∙e ou votre Centrale professionnelle FGTB.

Les points de contact:

  • Pour la Centrale Générale: 063/22 06 50, 061/53 01 60.
  • Pour la CGSP: 063/23 01 00.
  • Pour le Setca: 063/23 00 30.
  • Pour Horval: 063/22 75 84.
  • Pour MWB (Métallos): 063/22 37 76.
  • Pour l’UBT (transports): 04/221 96 50.

La FGTB signera l’accord social

Le Comité fédéral du 22 juin a donné lieu à un vote très serré sur le projet d’accord social du G10. Un certain nombre de voix (Jeunes FGTB) est arrivé en retard et n’a pas pu être pris en compte. L’étroitesse du score est le reflet d’une analyse très critique de l’accord.

Le Bureau de la FGTB fédérale, réuni cet après-midi, confirme donc le vote exprimé au Comité fédéral du 22 juin, en faveur de cet accord, à raison de 49,06% des voix.

En conséquence, la FGTB signera l’accord mais elle conteste toujours la norme salariale de 0,4% qui sera imposée par le Gouvernement. Dès lors, l’annonce de la publication de l’arrêté royal fixant la norme impérative de 0,4%, entraînera de facto une réaction et une action de la FGTB. Action qui sera le point de départ d’une campagne d’envergure pour une réforme de la Loi de 1996.

La CGSP Vivalia en action devant l’hôpital de Libramont

Ce matin, la CGSP Vivalia, en province de Luxembourg, a mené une action devant l’hôpital de Libramont, le CHA.

Au programme, distribution de tracts et interpellation des patients et du personnel.

L’objectif était de rappeler au Ministre de la santé et aux membres du Gouvernement fédéral que le Syndicat socialiste ne lâchera rien. Le personnel mérite un refinancement et des mesures qualitatives pour rendre les métiers de la santé plus attractifs. Cela passe par une amélioration des conditions de travail et des salaires, des améliorations structurelles, mais aussi la prise de mesures sur les fins de carrière et la réduction du temps de travail.

Accord social
C’est oui, de justesse

Le Comité fédéral de la FGTB vient de se clôturer. Le résultat du vote sur le projet d’accord (en 4 points) est historiquement serré. Les voix en faveur du “oui” l’emportent avec 49,06% des suffrages. Le “non” atteignant quant à lui 49,01%.

1,93% des votants se sont abstenus.

Les militant.e.s se sont exprimé.e.s démocratiquement, donnant lieu à une position très mitigée, à l’image du projet d’accord qui a été présenté. L’augmentation du salaire minimum, qui était une priorité pour la FGTB, est une avancée incontestable, solidaire et pérenne. Depuis 2008, il n’avait plus augmenté. Il sera désormais revu à la hausse, progressivement, à concurrence de 150 euros bruts d’ici 2026. Mais cette avancée aura un prix non négligeable pour les finances publiques et la sécurité sociale.

Par ailleurs, l’accès au 4/5ème temps et au mi-temps dès l’âge de 55 ans sont des points positifs. Les conventions collectives de RCC (ex-prépensions) sont prolongées. En revanche, nous n’avons pas réussi à obtenir l’accès aux RCC plus tôt dans les entreprises en restructuration. Et l’harmonisation des pensions complémentaires est postposée dans le temps.

Mais surtout, les 120 heures supplémentaires sont très mal perçues. La marge salariale de 0,4% qui sera imposée par le Gouvernement, demeure aussi une pierre d’achoppement importante pour nos militant.e.s, même si elle ne fait pas partie de l’accord. A fortiori quand on voit que les prévisions économiques de la BNB affichent des taux de croissance de 5,5% pour 2021.

La Loi de 1996 (revue en 2017), qui fixe cette marge, demeure un obstacle à la liberté de négocier la juste part des travailleurs et travailleuses. La FGTB en fera un cheval de bataille dans les prochains mois. Nous voulons une révision fondamentale de cette loi à court terme.

Catastrophe mortelle sur un chantier à Anvers

La FGTB exprime sa solidarité avec les familles et les proches des 5 victimes décédées et blessées sur un chantier à Anvers ce vendredi 18 juin.

Le drame de l’effondrement de l’école en construction soulève un certain nombre de questions sur la sécurité de nos chantiers.

Depuis plusieurs années, la FGTB demande que davantage d’inspecteurs soient affectés au contrôle des conditions de travail et à la lutte contre le dumping social.

Sans vouloir anticiper les résultats de l’enquête officielle, nous tenons à souligner les conditions dans lesquelles ces travailleurs doivent exercer leur métier. Plusieurs sous-traitants sont actifs sur un chantier de la taille de celui d’Anvers, ce qui crée une situation complexe sur le plan de l’organisation. A fortiori en termes de sécurité et de responsabilité, ce qui engendre inévitablement des risques accrus d’accidents. 

La FGTB attend les résultats de l’enquête.  Mais il apparaît déjà évident que des mesures doivent être prises.  Le plan de relance élaboré par le gouvernement prévoit de nombreux investissements dans les infrastructures et dans la construction. Pour nous, l’extension des services d’inspection doit être considérée comme une priorité absolue. Si les conditions de travail sur le chantier sont la cause de la mort de 5 jeunes hommes, les responsabilités doivent être établies et des mesures appropriées doivent être prises.

Régularisation des sans-papiers
Le Gouvernement ne peut plus fermer les yeux

Avec plus de 25.000 signatures de citoyens et citoyennes soutenant l’appel de la Coordination des sans-papiers pour la régularisation, la campagne “We are Belgium too” a franchi un cap important. Elle a prouvé que le sort des 150.000 sans-papiers en Belgique inquiète et appelle à l’action.

Aujourd’hui jeudi, au nom de cette mobilisation nationale d’envergure et face à l’urgence de la situation, la société civile dans toutes ses composantes, du Nord et du Sud du pays, et les syndicats s’unissent pour redire l’impérieuse nécessité de trouver une solution durable et juste.

26.666. C’est le nombre exact de signatures de citoyennes et citoyens flamands, wallons et bruxellois en faveur de la régularisation récoltées via la campagne. C’est numériquement supérieur à ce qui est imposé par le cadre légal d’une pétition citoyenne donnant un accès direct au Parlement. Avec un tel soutien populaire, le Parlement doit accepter de recevoir des représentants de sans-papiers afin de les auditionner et d’entendre leurs propositions quant à la création d’une commission indépendante pour régulariser leur séjour sur base de l’article 9 bis de la loi du 15 décembre 1980.

La société civile dans son ensemble et les syndicats entendent montrer leur soutien en faveur du combat des sans-papiers pour obtenir des critères clairs et permanents de régularisation tels que les attaches durables, le travail, l’inéloignabilité ainsi que la création d’une commission de régularisation indépendante. Ensemble, défendons les raisons pour lesquelles la régularisation des sans-papiers est aujourd’hui incontournable et l’affaire de toutes et tous.

Face au manque de volonté politique et à l’absence de perspective, plusieurs centaines de femmes et d’hommes sans-papiers ont entamé une grève de la faim dans trois occupations à Bruxelles (église du béguinage, ULB et VUB). La lutte ne va pas s’arrêter là. Les nombreuses actions et mobilisations de ces derniers mois vont au contraire s’intensifier. La question de la régularisation est une question de société essentielle. Le politique ne peut plus se taire et fermer les yeux!

Marc Goblet, syndicaliste, toujours

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de notre camarade Marc Goblet, ancien Secrétaire général de la FGTB. Il avait 64 ans.

Marc restera une figure de la FGTB. Sa vie, il l’a consacrée à la défense des travailleurs et travailleuses. Que ce soit durant son long parcours au sein de notre syndicat, ou plus récemment sur les bancs du Parlement, où il se présentait comme « un syndicaliste à la Chambre ».

Syndicaliste, toujours. Né le 6 juin 1957, le jeune Marc se forme à un métier technique et obtient un diplôme de chauffagiste. En 1982, à 25 ans seulement, il devient Secrétaire de la Centrale Générale FGTB Liège-Huy-Waremme, avant d’en devenir successivement Vice-Président (1997) et Président (2004).

C’est le 3 octobre 2014 que Marc Goblet succède à Anne Demelenne au poste de Secrétaire général de la FGTB.

Proche de la base, d’un tempérament extrêmement chaleureux et amical, Marc était un syndicaliste de terrain. Il a été de tous les combats sociaux, sous un gouvernement particulièrement agressif pour le monde du travail. Marc Goblet, homme de négociation, de concertation, a également appelé à l’action quand c’était nécessaire.  Sans langue de bois, Marc disait ce qu’il pensait, qu’il soit sur un plateau de télévision, à la table du groupe des 10 ou dans une assemblée syndicale. Où très souvent, il connaissait tous les délégués par leur prénom.

En 2017, il quitte sa fonction de Secrétaire général, pour raisons de santé. Une fois remis sur pieds, Marc Goblet se lance en politique au niveau national, en mai 2019. Dernier de la liste PS à la Chambre, il devient Député fédéral. Sans surprise, il siège au sein de la Commission des Affaires sociales, de l’Emploi et des Pensions. Dans ce rôle comme dans le précédent, il défend les intérêts du monde du travail et ne mâche pas ses mots quand il s’agit de dénoncer des injustices. Récemment, il défendait nos positions en réclamant une révision de la Loi de 96. Syndicaliste, toujours.

Thierry Bodson, l’actuel Président de la FGTB, nous parle de Marc Goblet en ces mots :

« Une force de caractère hors du commun, une force de persuasion, une force de travail. L’ensemble du monde du travail vient de perdre un de ses plus grands défenseurs. La FGTB vient de perdre un de ses grands responsables. Marc a travaillé, rempli ses mandats, en ne s’éloignant jamais des lignes de conduite qu’il se traçait. Rigueur, persévérance et obstination ne l’ont jamais empêché d’être un homme à l’écoute des autres, toujours prêt au dialogue et à la concertation.

Je connais Marc depuis 1982. Nos trajectoires se sont croisées très souvent. En près de quarante années de combats menés en commun, son amitié fidèle et son soutien efficace n’ont jamais été pris en défaut. Tu manqueras à tous les travailleurs de ce pays et d’ailleurs. Merci pour tout, mon ami, Marc. » La FGTB présente ses condoléances les plus sincères aux proches et à la famille de Marc Goblet.

Hôpitaux publics: la CGSP communique

Les enjeux actuels sont de taille, il y va de la survie des hôpitaux publics face aux velléités de privatisations et d’harmonisation dans les réseaux hospitaliers. Après les bravos, des moyens! La CGSP Admi ne lâchera rien.

AIP
L’heure de vérité

La FGTB a réuni ses instances samedi matin pour évaluer l’état de la négociation dans le cadre de l’AIP. Elle est obligée de constater que les éléments actuellement sur la table, s’ils étaient concrétisés, créeraient un déséquilibre flagrant en défaveur des travailleuses et travailleurs.

Nous rappelons une ultime fois les balises d’un accord juste pour la FGTB:

  • Une amélioration substantielle du salaire minimum qui s’enclenche dès 2022 et qui se poursuit progressivement ;
  • Le maintien des systèmes de prépensions/RCC, en ce compris la possibilité d’y avoir recours dès l’âge de 58 ans dans les entreprises en restructuration et pour les métiers lourds ;
  • Le maintien des emplois de fin de carrière à 4/5ème temps dès  55 ans et l’accès au ½ temps dès 55 ans également.

Dans l’état actuel des négociations, ces priorités sont insuffisamment prises en compte. La FGTB décide de poursuivre la discussion car elle veut résolument un accord équilibré qui améliore les conditions de travail. La FGTB veut donner toutes les chances d’aboutir à cet accord. Toutefois, si le déséquilibre devait persister au terme du prochain G10, elle pourra décider de déclencher des actions, interprofessionnelles et sectorielles, conformément à ce que qui avait été annoncé.

La FGTB refuse catégoriquement la norme salariale impérative de 0,4%, fût-elle assortie d’une éventuelle prime en net…Nous attendons du gouvernement qu’il ne prenne pas la moindre initiative en matière de salaires tant qu’aucune avancée n’est obtenue sur nos trois priorités (voir ci-dessus).

En tout état de cause, il ne peut pas imposer un carcan aux seuls revenus du travail en laissant s’envoler les revenus du capital (art.14 de la loi de 1996).

APE
On y est!

Après 3 ans de mobilisation et d’actions de la FGTB wallonne, le projet de décret de réforme des Aides à la Promotion de l’Emploi (APE) a été adopté hier en commission du parlement wallon.

Contrairement à la première version de l’ex-Ministre Jeholet (MR) – qui avait été abandonnée suite à nos protestations -, cette nouvelle réforme n’entraînera aucune perte d’emploi et maintient les moyens alloués par la Région.

Ce sont plus de 65.000 personnes travaillant dans les crèches, hôpitaux, services d’aide à domicile, centres sportifs et culturels, maisons de repos, écoles, communes, CPAS… qui sont concernées. Et donc, toute la population à qui elles sont indispensables !

La preuve que la solidarité, la force du collectif, la mobilisation et la concertation… ça paye !

Il y a 100 ans, on dépénalisait le droit de grève
Et aujourd’hui?

Il y a un siècle, le 24 mai 1921, le législateur belge décidait d’abolir l’article 310 du Code pénal, qui sanctionnait la participation à une grève. Le même jour, une loi fut adoptée pour reconnaître la liberté d’association dans tous les domaines, la liberté syndicale en faisait partie. Quelle avancée démocratique !

Ce sont ces libertés qui ont permis les plus grandes conquêtes sociales, à l’origine de notre droit social.

En septembre prochain, 17 syndicalistes seront entendus devant la Cour d’Appel de Liège, après avoir été condamnés à des peines de prison pour « entrave méchante à la circulation » un jour de grève interprofessionnelle. Le Président de la FGTB d’Anvers avait lui-même été condamné pour des faits similaires quelques années plus tôt.

Par ailleurs, depuis plus d’un an, la crise sanitaire inédite nous oblige, pour combattre le virus, à respecter des mesures « exceptionnelles », qui portent parfois atteinte à nos libertés individuelles et collectives.  

La FGTB veillera, avec d’autres organisations progressistes, à ce qu’un tel régime d’exception ne porte pas atteinte, à long terme, aux libertés fondamentales et à la démocratie en général. 

Quant au droit de grève, la FGTB rappelle qu’il y a une façon hypocrite de le supprimer : empêcher, par tous les moyens, son exercice. En évoquant l’entrave méchante à la circulation, par exemple. Rien n’est jamais acquis. Les droits et libertés démocratiques se défendent au quotidien. La vigilance reste de mise.

Travailleurs en chômage temporaire? Un petit conseil

Via taxcalc, les chômeurs “Corona” ont l’occasion de simuler leur future imposition, de quoi éviter les mauvaises surprises.

Les allocations de chômage temporaire des mois de mai à décembre derniers étaient en effet sujettes au prélèvement à la source d’un précompte professionnel réduit, à 15% (plutôt que 26,75% habituellement). En fonction de la situation de chaque contribuable qui a bénéficié d’un tel chômage temporaire, il pourrait être amené à devoir payer un peu plus d’impôts qu’attendu ou à recevoir un retour moindre, à cause de ce prélèvement réduit du précompte professionnel.

La différence par rapport aux autres années fiscales devrait surtout être marquée chez ceux qui ont été à mi-temps en chômage temporaire, sur base mensuelle.

N’hésitez surtout pas à aller faire votre simulation sur: https://finances.belgium.be/fr/E-services/Tax-calc/Tax-Calc

Pas de marge salariale sans avancée sur le salaire minimum

Le Comité fédéral de la FGTB, réuni hier en visioconférence, a fait le point sur l’état des lieux de la négociation au sein du G10, afin de préparer les réunions qui y sont programmées d’ici début juin.

La FGTB estime que le Gouvernement ne peut pas fixer la norme salariale par arrêté royal tant qu’une dynamique constructive n’est pas enclenchée sur l’augmentation du salaire minimum au sein du G10. Augmentation qui doit concrètement être amorcée en 2022 et s’inscrire dans une trajectoire à plus long terme.

La FGTB donne donc la priorité à la négociation en G10. Mais à la fin du mois de mai, elle réunira à nouveau ses instances pour évaluer l’état des discussions sur ce point ainsi que sur l’autre priorité urgente : le dossier des RCC (anciennes prépensions) et des conditions de fin de carrière.

Si aucune perspective positive ne se dégage, la FGTB pourra organiser des actions aux niveaux sectoriel et interprofessionnel. En rappelant pourquoi ces avancées sociales sont primordiales pour les travailleurs et travailleuses. Ces actions pointeront également le caractère obsolète de la loi de 1996 (révisée en 2017) sur les salaires.

Offre d’emploi à l’OGBL

La Confédération Syndicale Indépendante du Luxembourg Onofhängege Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg (OGBL) engage, pour son service Information, Conseil et Assistance,

un conseiller syndical (m/f) “Frontaliers belges”

Le poste à pourvoir est à plein temps, à durée indéterminée et libre de suite.

Description du travail:
Information, conseil et assistance au niveau de droit du travail, droit social au Luxembourg et spécifiquement pour les Frontaliers Belges.

Formations et conditions requises:
Diplôme de fin d’études secondaires (baccalauréat).
Une formation supérieure de base de droit ou des connaissances certifiées en droit du travail et droit social et/ou être délégué du personnel constituent un avantage.
Parfaite maîtrise de la langue française, avec de très bonnes connaissances en allemand. D’autres langues sont un atout.
Intelligence sociale, esprit démocratique et ouvert, et convaincu de son engagement pour les intérêts sociaux et politiques des salariés indigènes et frontaliers.
Avoir une bonne connaissance de l’environnement social de la zone frontalière belgo-luxembourgeoise.
Connaissance des outils informatiques courants.
Permis de conduire B.

Les personnes intéressées sont priées d’adresser leur demande avec lettre de motivation et CV jusqu’au 17 mai 2021 à l’adresse suivante :
OGBL | Monsieur Jacques Delacollette | 2, rue Michel Rodange | L-9557 Wiltz

Alerte pishing
Un faux SMS de l’ONVA en circulation

A la demande de l’ONVA (Office national des vacances annuelles), nous diffusons l’information suivante.

Actuellement, un faux SMS circule semblant provenir de l’Office National des Vacances Annuelles (ONVA). Ce message est faux.

Le message vous demande de fournir votre numéro de compte via un lien qui mène à un faux site web. Ne cliquez jamais sur ce lien. L’ONVA n’envoie jamais de SMS et ne demande jamais d’utiliser votre Digipass.

Offre d’emploi à la FGTB Luxembourg!

Envie de travailler avec nous?

De rejoindre le service chômage de la FGTB Luxembourg?

Nous sommes à la recherche d’agents polyvalents.

Vous semblez correspondre au profil ci-dessous? Envoyez-nous votre CV!

Lettre ouverte au Gouvernement

Le premier mai, notre Président, Thierry Bodson, a déclaré que « des grèves dans les secteurs étaient tout à fait envisageables ».

Quatre jours plus tard, les Centrales syndicales de la FGTB et de la CSC adressent une lettre ouverte au Gouvernement pour confirmer que des mobilisations dans les secteurs auront lieu si nous ne retrouvons pas une réelle capacité de négocier une hausse des salaires, au-delà des 0, 4%.

Découvrez la lettre ouverte sur www.fgtb.be/-/lettre-ouverte-aip

Plus de 700 millions d’euros pour augmenter les pensions et autres allocations sociales!

C’est une première étape, mais elle est importante. La semaine dernière, grâce aux actions menées par la FGTB en front commun ces derniers mois, les négociations sur l’enveloppe bien-être ont enfin été dissociées des négociations sur l’AIP. Une bonne nouvelle, sans pourtant verser dans le triomphalisme.

C’est en effet plus de 700 millions d’euros qui vont être entièrement alloués à l’amélioration des pensions et autres allocations sociales (chômage, invalidité, maladie, accident du travail…).

Pour le reste, les négociations sur l’AIP se poursuivent, avec l’objectif d’aboutir à un projet d’accord pour le premier mai. Elles sont difficiles et les résultats sont à ce jour très incertains.

Toujours est-il que la FGTB défendra fermement ses revendications, à savoir la liberté de négociation permettant d’aller au-delà de 0,4%, des avancées en matière de salaire minimum et l’amélioration des fins de carrière (prépensions, crédit-temps…).

Nous n’accepterons pas des cacahuètes et mènerons de nouvelles actions si nous ne sommes pas entendus.

1 million d’exemplaires de la Gazette des Salaires

Les négociations sur les augmentations de salaire pour les deux prochaines années sont au point mort. Le monde patronal s’accroche à la marge maximale de 0.4%, en s’appuyant sur la loi de ’96. Une loi revue en 2017 par le Gouvernement Michel, sous l’impulsion des employeurs.

Nous le répétons, c’est inacceptable. Une augmentation salariale de 0,4%, c’est à peine 6 euros bruts par mois pour les salaires les plus bas. Et seulement 9 euros bruts par mois pour les travailleurs et travailleuses des métiers dits « essentiels ». Après les applaudissements, la gifle.

Cette marge, et la loi sur la norme salariale, doivent être revues. La crise que nous traversons n’a pas affecté toutes les entreprises de la même manière. Certaines – notamment grâce à la flexibilité de leur personnel – ont continué à engranger de plantureux bénéfices.

Nous continuons également d’exiger des salaires minimums plus élevés. Cela peut se faire via un fonds de solidarité auquel les employeurs contribuent. Une contribution de, par exemple, 0,2% de la masse salariale (dans un premier temps) permettrait d’augmenter les salaires les plus bas de 1 euro de l’heure.

Envie d’en savoir plus? Un million d’exemplaires de la « Gazette des salaires » sont sortis des rotatives. Elle est actuellement distribuée partout en Belgique. Y sont abordées toutes les dimensions de la notion de salaire : le brut, le net, l’index, le rôle de la concertation sociale, l’importance d’un l’AIP…

Elle est également disponible, ici: