A Etalle, face aux politiques, pour sensibiliser dans le cadre des négociations de l’AIP

Le jeudi 25 février, en front commun, notre FGTB Luxembourg a mené différentes actions en province de Luxembourg : piquets à l’entrée de certaines entreprises, distribution de tracts dans quelques villes, mais aussi une opération en plein cœur d’Etalle, dans le sud-luxembourgeois. Avec quel objectif? Dire aux patrons que non, ce sera définitivement non aux 0,4% d’augmentation salariale proposés par la FEB dans le cadre des négociations de l’accord interprofessionnel.

Joël Thiry, notre Secrétaire régional, a rappelé la crise sanitaire sans précédents que le monde économique vient de traverser, et traverse encore, une crise aux conséquences sociales lourdes, notamment quant à l’émergence criante des inégalités à tous les niveaux, surtout au niveau des travailleurs. Alors qu’en parallèle, certains n’ont eu de cesse de s’enrichir (Carrefour: +18% de bénéfice net ; Colruyt : 511 millions de bénéfices ; Ikea : 49 millions de bénéfices…). Et on devrait se contenter de 0,4% d’augmentation salariale pour les travailleurs ? Pas question !

La FGTB Luxembourg a profité de la présence de Mélissa Hanus (Présidente provinciale du PS), de René Collin (Président provincial du cdH, Yves Evrard (Député régional MR) et Nicolas Stilmant (représentant Ecolo), pour les interpeller sur les revendications qu’elle émet depuis plusieurs semaines.

A savoir :

🔴 Revoir la loi de ’96

🔴 Avoir une norme indicative et donc une liberté de négocier une juste répartition des richesses produites

🔴 Une révision des salaires minimums

🔴 La création d’un Fonds de Solidarité des employeurs qui permettrait de financer une augmentation de 1€ des salaires

🔴 Des aménagements de fins de carrière.

Tous se sont déclarés prêts à faire remonter les informations à leur parti et à prendre des initiatives en faveur des travailleurs.Nos militants présents attendent maintenant des réponses claires, pas uniquement de vagues promesses mais des engagements concrets !

Distribution de tracts pour dire non à l’AIP

Le vendredi 12 février, les militantes et militants de la FGTB étaient en action, sur le terrain, dans leur entreprise, pour revendiquer un accord interprofessionnel juste. La proposition de 0,4% d’augmentation salariale du banc patronal équivaut à des miettes! Pour la FGTB, cette marge ne devrait être qu’indicative ! Les travailleuses et travailleurs méritent mieux!

En province de Luxembourg, de nombreuses entreprises ont participé à l’action. Dont ici, en photos, nos camarades de Burgo, à Virton, qui ont organisé une distribution de tracts d’informations à leurs collègues.

La Présidente de l’OGBL en visite dans nos murs

Le vendredi, notre FGTB a reçu la visite de la Présidente de l’OGBL, premier syndicat au Grand-Duché de Luxembourg, Nora Back. Celle-ci était accompagnée de Philippe Da Silva, Directeur financier de l’OGBL.

Au programme, une réunion de travail avec les membres de notre équipe du service Frontaliers. L’OGBL et la FGTB fêteront cette année le 20e anniversaire de leur accord interprofessionnel.

A noter que ce service vous accueille:

🔴 les lundi et mardi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30;

🔴 le mercredi de 8h30 à 12h et l’après-midi sur rendez-vous;

🔴 le jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h;

🔴 et le vendredi de 8h30 à 12h.

Les coordonnées : 063/24.22.61, fgtb.frontaliers@fgtb.be

AIP 2021-2022: les priorités de la FGTB

Bientôt commenceront les négociations pour l’AIP 2021-2022.

L’accord fixera l’évolution des salaires et des conditions de travail pour environ 3 millions de travailleurs et travailleuses.

La FGTB entend y défendre ses priorités :

  • Salaire minimum de 14€ bruts/heure (2300€ bruts/mois);
  • Améliorer les régimes de fin de carrière;
  • Une réelle marge de négociation pour augmenter les salaires.

Retrouvez toutes les informations et notre tract sur :

https://www.fgtb.be/-/aip-en-avant

Le droit de grève et de manifester, c’est essentiel!

Sans grève ou blocage de l’économie, pas de conquêtes sociales.

Nous ne connaîtrions ni le suffrage universel, ni les congés payés, ni la journée des 8h, ni la Sécurité sociale…

Pour la FGTB, le droit de mener des actions est fondamental. La grève et la liberté de manifester sont des droits. Des droits aujourd’hui en danger. Des droits précieux que les militantes et militants de la FGTB veulent défendre avec détermination.

C’est pourquoi la FGTB Luxembourg est allée rappeler ces droits le jeudi 10 décembre 2020, devant le Palais de Justice d’Arlon.

Restons mobilisés pour continuer à agir, ensemble!

Thierry Bodson, nouveau Président de la FGTB

Le jeudi 10 septembre 2020, la FGTB a vécu un moment important, à savoir l’élection du nouveau Secrétaire général de la FGTB wallonne et du nouveau Président fédéral. Plusieurs représentants luxembourgeois avaient fait le déplacement.

Les suffrages ont été unanimes: Jean-François Tamellini a été désigné Secrétaire général de la FGTB wallonne.

Ce dernier s’est dit plus motivé que jamais. Son objectif : insuffler un changement de cap au mouvement, en repartant des besoins des travailleurs, notamment en matière de soins de santé, de logement, de sécurité sociale, de culture, de revalorisation du travail, de services publics ou de défense de la démocratie. « Nous devons transformer nos applaudissements en autant de poings levés! », a-t-il conclu.

Thierry Bodson, sans surprise, a été désigné Président de la FGTB Fédérale.

Son discours a replacé le mot combativité au centre du débat: « Durant la crise du Covid, ce sont les travailleurs qui ont maintenu le bateau à flot. Pas un seul actionnaire ne peut en dire autant. La FGTB est riche de la combativité de ses délégués. »

A propos du futur gouvernement fédéral, toujours en négociation à l’époque, il n’a pas caché ses intentions: « Nous ne voulons pas d’un gouvernement qui n’a pas pour objectif de changer de cap et qui ne garde pas la sécu sous giron fédéral. Si c’est le cas, que ses membres s’attendent à prendre des coups de notre part, y compris les partis progressistes. »

Notre Président fédéral invité du dernier CRI

« Masqués mais pas bâillonnés ! » : le message de Thierry Bodson, tout nouveau Président fédéral, est très clair et les militants réunis le 16 septembre 2020 en Comité régional interprofessionnel à Libramont, l’ont reçu cinq sur cinq.

C’était le moment de se faire entendre et de mettre la pression. Sur le gouvernement qui était en train de se former et d’établir les grandes lignes de sa politique. Mais aussi sur le patronat qui, une nouvelle fois, refuse de négocier l’amélioration des allocations sociales (la fameuse “enveloppe bien-être”) dans les délais prévus par la loi (septembre 2020) pour mieux marchander lors du futur accord interprofessionnel.

Mettre la pression et revendiquer notamment :

– La libération de “l’enveloppe bien-être” qui va permettre l’amélioration des allocations sociales (pension, chômage, indemnités de maladie…) de plus d’un million de personnes et au-delà en s’assurant qu’aucune de ces allocations ne soit sous le seuil de pauvreté;

– Une pension minimum légale de 1.500 euros nets;

– Des mesures sociales au niveau chômage (gel de la dégressivité…);

– Un refinancement de la sécurité sociale qui doit rester fédérale;

– Un refinancement des services publics qui sont plus que jamais nécessaires.

Comme l’a bien montré la crise sanitaire, notre pays a besoin d’un changement de cap et d’une politique qui lutte contre les inégalités et la pauvreté. Contre ceux qui veulent revenir aux vieilles recettes (faire payer la crise aux travailleurs et aux allocataires sociaux, démanteler les services publics et la sécurité sociale, tout confier aux règles du marché…), il faut défendre nos alternatives et se mobiliser pour qu’elles soient mises en œuvre.

Car, comme l’a dit Thierry Bodson, « laisser la fabrication du « monde d’après » aux partis de droite et au patronat, c’est se condamner à retourner au monde d’avant ».

Mobilisation à Arlon le 28 septembre 2020: nous étions 400!

Face au refus des organisations patronales d’utiliser « l’enveloppe bien-être », la FGTB, en front commun, est passée à l’action le lundi 28 septembre 2020 en matinée, partout dans le pays. Notamment à Arlon pour la FGTB Luxembourg, où le hall polyvalent a accueilli près de 400 militants des trois syndicats, venus défendre les allocations sociales (pension minimum à 1.500 euros nets/mois, refinancement de la sécurité sociale, des services publics et des soins de santé…).

Divers témoignages de travailleurs et d’allocataires sociaux durant la période Covid ont rehaussé le meeting. Notamment, pour la CGSP, celui d’Anne Lafontaine, travailleuse au home Libert de Marche-en-Famenne, et de Christian Simon, un de nos pensionnés.

Joël Thiry, notre Secrétaire régional, a conclu la séance en insistant sur le débat compliqué qui s’annonce dans le cadre de l’AIP : « Pour obtenir des résultats, nous devrons faire preuve de détermination sans faille et construire un rapport de force qui pèse sur les négociations. Et avoir des revendications claires et partagées. Nous voulons tous que le pouvoir d’achat des travailleurs en général soit revalorisé. L’urgence est à la fois sociale, écologique et démocratique. Nous savons ce que vous voulons : un changement de cap radical ! »

« Un cœur en commun » : une BD sur la sécu

Une BD qui réussit à allier émotion, humour, grande et petite histoires, ça vous tente ? Mais si on vous dit que ça parle de la sécurité sociale, ça vous refroidit… Eh bien, vous avez tort !
Car le dessinateur-scénariste Harald a réussi son pari : proposer une BD rythmée et passionnante, moderne et créative tant graphiquement qu’au niveau du scénario, reliant l’histoire de la sécurité sociale à notre vie de tous les jours, avec ses hauts et ses bas.
Voici « Un cœur en commun », la BD réalisée par l’auteur-dessinateur Harald en partenariat avec le CEPAG, la FGTB wallonne et Solidaris, et publiée aux Editions Delcourt.
Une BD qui raconte « la belge histoire de la sécurité sociale » : l’histoire des pionniers qui l’ont fondée, des luttes sociales qui l’ont rendue possible, et aussi celle de Louise, une petite fille qui a dû subir une lourde opération du cœur à sa naissance.
Au gré d’allers-retours entre le passé et le présent, mêlant avec brio histoire et témoignages, le récit d’Harald retrace, de manière émouvante et humoristique, les origines de notre « cœur en commun », la sécurité sociale, qui fête aujourd’hui son 75ème anniversaire et dont la petite Louise est l’une des innombrables héritières.
La préface a été assurée par Guy Vanthemsche, professeur émérite d’histoire à la Vrije Universiteit Brussel, spécialiste de l’histoire de la sécurité sociale en Belgique.
Et la postface par Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, sociologues et anciens directeurs de recherche au CNRS en France.
Une BD à découvrir dès aujourd’hui en librairie !

L’après Corona : nouvelle brochure de la FGTB

La Covid fait malheureusement partie de nos vies depuis des mois.
Mais qu’en sera-t-il après, lorsqu’elle daignera nous rendre nos libertés? Les attentes sont nombreuses et légitimes. Les analyses et réflexions foisonnent, les incertitudes aussi. Toujours est-il que ce « monde » doit être différent de celui d’avant.
La crise du Covid-19 a accentué les inégalités et fragiliser encore un peu plus la cohésion sociale. Cette conjoncture facilitera-t-elle la « construction d’un nouveau monde » ? Pas sûr car si la crise a peut être ouvert les yeux de certains qui voient les limites de notre modèle et aspirent vraiment au changement, les intentions réelles des responsables économiques et des élites dirigeantes resteront les mêmes : revenir rapidement aux règles (le profit avant l’humain, les marchés plutôt que les biens communs…) et aux pratiques du monde d’avant.
C’est maintenant que les choses vont se jouer. Nous n’avons pas le choix. Il va falloir se bouger, tous ensemble, syndicats, mutuelles, monde associatif, citoyens. Se faire entendre partout et de manière continue et pourquoi pas dans les urnes. Se mobiliser largement.
Notre syndicat a pris les devants car oui, des alternatives existent, pour une société plus juste et solidaire. Ces pistes de sortie de crise font l’objet d’une nouvelle brochure de la FGTB wallonne. Des solutions sont apportées en matière de salaire, de services publics, de non-marchand, de sécurité sociale, de soins de santé, de chômage…
Vous trouverez cette brochure en cliquant sur l’adresse internet suivante:
http://www.fgtb-wallonne.be/outils/publications/solutions-post-corona

La CGSP Luxembourg sur le terrain aux côtés du personnel des soins de santé

Les hôpitaux, maisons de repos et maisons de repos et de soins MR(S) ont subi et subissent encore de plein fouet la crise du coronavirus. Les ravages du Covid sur les patients, des personnes hautement à risque, ont été foudroyants. Il en a été également de même pour une partie du personnel.
Dernièrement, les travailleurs des MR(S) du secteur public se sont mobilisés pour exprimer cette colère et se faire entendre.
Ce qu’ils souhaitent ? Une véritable reconnaissance et une amélioration des conditions de travail, qui passera entre autres par :Revaloriser les barèmes et les métiers;

  • Refinancer la sécurité sociale;
  • Revaloriser les fonctions de l’ensemble du personnel du secteur de la santé;
  • Equiper en suffisance.

Ces revendications, la CGSP Luxembourg les a défendues en parallèle, en sensibilisant le personnel de plusieurs hôpitaux de l’intercommunale Vivalia, maisons de repos et maisons de repos et de soins de la province, à travers la distribution de tracts et autocollants.

COVID-19 : des mesures toujours en vigueur dans nos bâtiments

Suite à la crise du Covid-19, notre FGTB Luxembourg a dû adapter ses services. Le 18 mars, nos guichets ont en effet été fermés au public, nos équipes continuant à traiter l’entièreté des dossiers en interne. Des mesures prises afin de garantir votre santé ainsi que celle de notre personnel, tout en restant à vos côtés.
Saluons le travail réalisé par nos équipes, dans des conditions particulièrement difficiles.
Vu les différentes mesures de déconfinement prises ces dernières semaines par le Conseil National de Sécurité, nous avons rouvert progressivement les portes de nos bureaux, et ce sous certaines conditions :

  • l’obligation de se désinfecter les mains dès votre entrée à l’aide du distributeur de gel hydroalcoolique mis à votre disposition
  • la limitation du nombre de personnes pouvant entrer dans nos locaux (ne pas venir accompagné dans la mesure du possible)
  • le port du masque est recommandé ;- le respect de la distanciation physique (1m50)
  • le respect du sens de circulation dans les bâtiments (marquage au sol).

Nous vous conseillons d’utiliser au maximum les voies de communication électroniques (mail : fgtb.luxembourg@fgtb.be) et ne vous rendre dans nos bureaux qu’en cas de nécessité.
Merci de votre compréhension.

Permanences mobiles: trois zones en service

Vu le déconfinement autorisé par le Conseil national de sécurité, les permanences mobiles de notre service chômage ont repris la route depuis le lundi 15 juin.

Sont de nouveau en service:

  • La zone d’Arlon, qui couvre les communes d’Habay, Attert, Tintigny, Etalle, Aubange, Messancy, Virton, Meix-devant-Virton, Musson, Rouvroy et Saint-Léger.
  • La zone de Bastogne, qui couvre les communes de Vielsalm, Gouvy, Houffalize, La Roche, Bertogne, Tenneville, Sainte-Ode, Vaux-sur-Sûre, Fauvillers, Léglise et Martelange.
  • La zone de Libramont, qui couvre les communes de : Florenville, Chiny (à Jamoigne), Bertrix, Paliseul, Herbeumont, Daverdisse (Haut-Fays), Libin, Neufchâteau et Bouillon.

 

ATTENTION: certaines mesures d’hygiène doivent être respectées pour votre sécurité et la nôtre.

Désinfection obligatoire des mains dès votre entrée, à l’aide du distributeur de gel hydroalcoolique mis à votre disposition.

Accès limité à un visiteur.

Port du masque obligatoire.

Respect de la distanciation physique (1m50).

Nous vous attendons. Et surtout, nous serons contents de vous revoir !

Déficit de la sécurité sociale : il y a urgence !

Le déficit de la sécurité sociale menace d’atteindre au moins 10 milliards d’euros, selon les hypothèses du Bureau du Plan. Un gouffre béant qui ne s’explique pas seulement par la crise du Coronavirus –  durant laquelle la sécu a répondu aux besoins plus importants de la population et des entreprises – , mais bien par les années de sous-financement et d’économies opérées sous le Gouvernement Michel. Ce déficit doit être comblé, de manière structurelle. Le gouvernement doit agir rapidement et garantir la dotation d’équilibre pour les années à venir.
La principale leçon à tirer de la crise du Coronavirus est que c’est bien la sécurité sociale qui a préservé une partie pouvoir d’achat des travailleurs en chômage temporaire. Ceux-ci ont pu compter sur un revenu de remplacement qui, grâce à la FGTB, a pu atteindre 70% du salaire brut plafonné (+ un supplément de 5,63 €/jour). Les entreprises ont ainsi pu maintenir l’emploi, et assurer la reprise du travail après la pandémie.
Notons que, sans les économies drastiques de ces dernières années, nos soins de santé – qui figurent parmi les meilleurs au monde – auraient été mieux armés pour affronter la crise sanitaire.
Notre sécurité sociale est indispensable, et pas uniquement en période de pandémie. La FGTB exige du gouvernement qu’il la préserve pour le futur, voire qu’il la renforce. Les employeurs doivent aussi assumer leur responsabilité, au lieu d’exiger de nouvelles réductions de cotisations.
Il faut dès lors impérativement :
• renforcer de toute urgence le mécanisme de la dotation d’équilibre de façon structurelle à partir de 2021;
• revoir la loi de 2017 afin d’y inclure des sources de financement nouvelles et structurelles. Pour la FGTB, le financement doit provenir de tous les revenus, pas seulement ceux du travail;
• imposer un moratoire sur tous les régimes d’exonération de cotisations sociales. Ces dernières sont au cœur de notre système de sécurité sociale;
• veiller à assurer une meilleure protection des travailleuses et travailleurs, qui de chômeurs temporaires pour force majeure sont devenus chômeurs complets. Il faut également protéger celles et ceux qui, déjà au chômage, retrouveront difficilement un emploi, ainsi que les jeunes qui terminent leurs études.