En Belgique, la précarité énergétique est une réalité. Avec l’hiver qui arrive, elle devient une urgence sociale. Le régulateur énergétique (CREG) a calculé qu’un ménage moyen va dépenser environ 1.000 euros par an pour l’électricité et 1.600 euros pour le gaz. Les prix vont continuer à grimper. Jusque quand ?
La FGTB demande au gouvernement d’agir rapidement pour éviter un appauvrissement de la population et en particulier des plus précarisé.e.s.
L’accès à l’énergie est un bien de première nécessité qui doit être garanti à toutes et tous.
Le maintien de la politique de tarifs sociaux en vigueur est primordial. Ils permettent aux citoyen∙enne∙s les plus fragilisé.e.s de bénéficier des prix les plus bas du marché. Il est également important de travailler sur la qualité du logement afin de réduire les dépenses énergétiques des ménages.
Enfin, il faut agir structurellement pour mieux contrôler les prix de l’énergie. La FGTB défend notamment la baisse de la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, parce que cette mesure est fiscalement et socialement juste.
La FGTB souligne que la libéralisation du secteur de l’énergie est un échec tant sur le plan du coût pour les consommateurs/consommatrices que sur celui de la qualité du service. Les leçons de cet échec doivent être tirées. Il est temps d’oser ouvrir le débat sur la reprise de contrôle, par les pouvoirs publics, du secteur énergétique.
La FGTB se bat avec acharnement pour augmenter les revenus des travailleurs et travailleuses, actifs et non actifs. Nous menons actuellement campagne pour abroger la Loi de 1996 qui écrase les salaires avec une marge impérative. Mais si les prix de l’énergie ne sont pas rapidement maîtrisés, l’augmentation des salaires pourrait être annihilée, et ce malgré l’indexation. Les deux combats sont donc liés.