Le Comité fédéral de la FGTB, réuni hier en visioconférence, a fait le point sur l’état des lieux de la négociation au sein du G10, afin de préparer les réunions qui y sont programmées d’ici début juin.
La FGTB estime que le Gouvernement ne peut pas fixer la norme salariale par arrêté royal tant qu’une dynamique constructive n’est pas enclenchée sur l’augmentation du salaire minimum au sein du G10. Augmentation qui doit concrètement être amorcée en 2022 et s’inscrire dans une trajectoire à plus long terme.
La FGTB donne donc la priorité à la négociation en G10. Mais à la fin du mois de mai, elle réunira à nouveau ses instances pour évaluer l’état des discussions sur ce point ainsi que sur l’autre priorité urgente : le dossier des RCC (anciennes prépensions) et des conditions de fin de carrière.
Si aucune perspective positive ne se dégage, la FGTB pourra organiser des actions aux niveaux sectoriel et interprofessionnel. En rappelant pourquoi ces avancées sociales sont primordiales pour les travailleurs et travailleuses. Ces actions pointeront également le caractère obsolète de la loi de 1996 (révisée en 2017) sur les salaires.