100 Luxembourgeois à Bruxelles pour défendre le pouvoir d’achat

Plus nous serions nombreux à Bruxelles, plus nous ferions entendre notre voix.

Et nous étions 6.000, en front commun, à manifester dans les rues de Bruxelles. Dont près d’une centaine de Luxembourgeois.

C’est que les enjeux étaient importants.

Nous devions défendre nos libertés. Les attaques en règle contre le monde professionnel et syndical sont nombreuses, jusqu’à en devenir insupportables. Elles doivent cesser. Nous devons pouvoir garder l’initiative de mener une grève ou une action lorsque la situation le nécessite, sans risque d’être cités devant les tribunaux.

Nous devions également réclamer un meilleur pouvoir d’achat. L’augmentation de plus en plus importante des charges financières pèse sur le portefeuille des travailleurs. Il suffit de citer des factures d’électricité qui ne cessent de grimper ; un plein de mazout de chauffage qui équivaut parfois à un mois de salaire à temps partiel ; ou une augmentation des salaires limitée à 0,4% par les employeurs à des équipes qui leur ont pourtant permis de rester à flot en période de Covid.

Il faut que cela change ! Mais cela ne se fera pas tout seul. Tout syndicaliste le sait, seul le combat paye ; seul le rapport de force peut faire bouger les lignes.

Notre Régionale était bien sûr de la partie, à la Capitale.

Le combat continue, coûte que coûte !

Demandeurs d’emploi
Attention, les contrôles ont repris

Demandeurs d’emploi : attention, les contrôles du Forem ont repris !

Depuis quelques semaines, le Forem vérifie à nouveau les efforts que vous faites pour rechercher un emploi.

🔴 Si vous voulez bénéficier d’une aide afin de constituer votre dossier ;

🔴 Si vous voulez vous faire accompagner lors de votre contrôle ;

🔴 Ou si vous désirez obtenir tout renseignement complémentaire concernant les modalités de ces contrôles;

N’hésitez pas à prendre contact avec notre Service d’accompagnement social.

➡️Soit par téléphone : au 063/24 22 70

➡️Soit par mail : sas.luxembourg@fgtb.be

Nos heures d’ouverture : tous les jours de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30, le vendredi de 8h30 à 12h.

La préparation des dossiers se fait sur base de rendez-vous.

CEPPST
Succès pour “Livres en débat” à Marche

Samedi, en collaboration avec la librairie Livre’S de Marche, le CEPPST a organisé une séance de “Livres en débat”.

En invités, Caroline Lamarche, pour son dernier ouvrage “L’Asturienne”, et Philippe Marczewski, prix Rossel 2021, pour son livre “Un corps tropical”.

Devant un public fourni, les deux écrivains ont répondu aux questions portant sur leur travail, leurs créations, leurs projets…

Une rencontre très enrichissante.

CGSP Admi
Jeter de blouses blanches à l’hôpital d’Arlon

Hier soir, notre CGSP Admi a poursuivi son action à l’hôpital d’Arlon.

A 20h, nos représentants au sein de Vivalia ont montré leur mécontentement au Gouvernement fédéral.

Pourquoi 20h? C’est l’heure à laquelle les soignants recevaient, il y a peu, des applaudissements en 2020; et c’est l’heure à laquelle ils ont décidé, hier soir, de jeter leur blouse au sol en guise de protestation.

Après les applaudissements, les menaces, les retraits d’agréments, les suspensions et les ruptures de contrats! Et demain que restera-t-il des soins de santé? 

Vaccination des soignants
La CGSP Luxembourg sur le terrain

Ce lundi 22 et ce mardi 23 novembre, la CGSP Luxembourg mène des actions devant l’hôpital d’Arlon et l’hôpital de Libramont.

A travers la distribution de tracts, l’objectif est de sensibiliser les travailleurs et les patients sur la vaccination obligatoire des soignants. Le syndicat socialiste ne peut tolérer cette discrimination et cette mise en difficultés supplémentaire des soignants et du système des soins de santé dans sa globalité.

Ici, nos équipes devant la clinique arlonaise.

Demain, ils seront à Libramont, dès 13h.

N’hésitez pas à aller les soutenir.

Joint à cette publication, le communiqué actuellement en distribution.

Renouvellement de l’accord de collaboration entre l’OGBL et la FGTB

Hier soir, à Libramont, la FGTB (Belgique) et l’OGBL (Grand-Duché de Luxembourg) ont signé un accord, accord qui formalise et renforce la collaboration entre les deux organisations. Il remplace celui signé en 2001 et 2015.

Signataires, Nora Back, Présidente de l’OGBL, Thierry Bodson, Président de la FGTB, Joël Thiry, Secrétaire régional de la FGTB Luxembourg, et Jacques Delacollette, responsable des frontaliers belges auprès de l’OGBL.

Les deux organisations partagent les mêmes objectifs :

📍 la défense des intérêts de leurs affiliés et des travailleurs en général ;

📍 la mise en place d’une société plus juste et plus solidaire.

Dans ce cadre général, cette collaboration vise plus particulièrement la défense des intérêts des travailleurs frontaliers, tant au niveau de la prise en charge des dossiers individuels qu’à celui d’un rôle accru de pression politique à l’égard des pouvoirs publics et du patronat.

Concrètement, les deux organisations souhaitent développer et améliorer le service des consultations sociales. Pour ce faire, la FGTB:

📍 met à disposition de l’#OGBL des bureaux d’accueil pour les permanences.

A ce jour, l’OGBL dispose d’un bureau d’accueil pour les permanences de :

  • Bastogne: tous les mardis après-midi et les 1ers samedis matin du mois ;
  • Vielsalm les 1ers et 3èmes jeudis après-midi du mois ;
  • Aywaille les 1ers et 3èmes lundis après-midi du mois.

📍 assure l’accueil des travailleurs frontaliers belgo/lux pour ses affiliés, mais aussi pour les membres de l’OGBL:

  • Arlon : tous les jours de la semaine selon l’horaire d’ouverture des bureaux ;
  • Virton : dans les locaux de la Mutualité Socialiste les 2ème mercredi après-midi et 4ème samedi matin du mois.

Au quotidien, les relations entre l’OGBL et la FGTB Luxembourg sont étroites. Les équipes de part et d’autre de la frontière partagent expériences, conseils et visions politiques dans toute une série de domaines qu’elles défendent sur le terrain ; notamment en matière de mobilité, de conditions de travail, de salaire, de santé en milieu professionnel. Lors de congrès, de colloques voire de manifestations, l’OGBL et la FGTB dans leur ensemble, Centrales comprises, unissent leur voix dans un même objectif : la défense des intérêts de leurs affiliés. 👍🔴✊

En fin de soirée, Jean-Claude Bernardini a été mis à l’honneur. Secrétaire syndical à la FGTB (Belgique) de 1991 à 2002, il avait rejoint le syndicat luxembourgeois, dont il a été Secrétaire central, avant d’être admis à la pension il y a peu.

CEPPST
Deuxième journée de formation de délégués, avec Lire et Ecrire

Deuxième journée de formation pour les nouveaux délégués de la FGTB Luxembourg.

Au programme, l’ABC du syndicalisme, son histoire, sa structure, ses valeurs et objectifs.

Grâce à la présence de l’équipe de Lire-Ecrire Luxembourg, le groupe a pu partir à la découverte de l’exposition consacrée à la collection “La Traversée”, destinée aux apprenants en alphabétisation.

Une réalité souvent ignorée par nos participants.

CEPPST
Quel impact de la Covid sur le travail

Hier soir, deuxième rendez-vous dans le cadre du cycle de conférences du CEPPST, conférences consacrées à la Covid.

A Marche, autour de la table cette fois, Céline Niewenhuis (de la Fédération des travailleurs sociaux) et Nicolas Latteur (sociologue du travail).

Tous les deux ont répondu à la question centrale de la soirée, “Tous égaux face à la Covid?” Mais aussi à une multitude d’autres, comme la crise a-t-elle eu des conséquences sur les conditions de travail; a-t-elle créé des inégalités sociales au sein de la population, notamment la plus fragilisée?; quelles ont été les conséquences de la mise en télétravail de milliers de personnes?

Prochain et dernier rendez-vous de notre cycle, le jeudi 25 novembre, 20h, à Arlon, avec une conférence intitulée “Covid: infos et libertés confinées? Le confinement de l’info ou l’info confinée?” Entrée gratuite

CEPPST
Journée “Fureur de Lire” à Libramont

Dans le cadre de l’opération “Fureur de Lire”, le CEPPST recevait, ce mardi, une équipe de Lire et Écrire Luxembourg, dans les locaux de la FGTB, à Libramont.

Au programme de la journée, la rencontre avec le public des deux ASBL autour de la lecture et de l’écriture, notamment à travers la découverte de la collection “La Traversée”, une série de romans pour adultes débutant en lecture, des romans courts, rédigés dans une écriture fluide.

Une exposition est d’ailleurs toujours accessible dans ces mêmes locaux à Libramont, entièrement consacrée à ce travail rédactionnel. Entrée libre.

CEPPST
Première conférence du cycle Covid

Jeudi dernier, le CEPPST a débuté son cycle de conférences entièrement dédicacé à la crise de la Covid.

Autour de la table, Anne Vergison, infectiologue, et Philippe Lamberts, Député européen Ecolo.

Au menu de la soirée, la stratégie de la Covid et des vaccins, ses improvisations, la réelle politique sanitaire (confusion dans les esprits, impact des laboratoires pharmaceutiques, enjeux politiques…).

Deuxième rendez-vous ce jeudi 21 octobre, cette fois, à Marche, au Studio, avec une conférence intitulée “Tous égaux face à la Covid?”. Présents Céline Niewenhuis (Fédération des travailleurs sociaux) et Nicolas Latteur (Sociologue du travail).

CEPPST
Premiers “Déba(t)llages” réussis avec Christine Mahy

Hier soir, mardi 12 octobre, première réussie des “Déba(t)llages” du CEPPST, dans ses locaux de la rue Zénobe Gramme.

En invitée, Christine Mahy Hergot, Secrétaire générale du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté.

Deux heures de discussion ininterrompue avec elle, sur l’actualité, la fiscalité, les accords de gouvernement, la situation de la pauvreté en Belgique, les dernières inondations et la situation des sinistrés… Un débat riche en idées, qui ont amené autant de combats pour sortir des différentes crises que nous traversons.

Prochain rendez-vous, le mardi 16 novembre. Nous vous tiendrons bien entendu au courant.

La FGTB Luxembourg aux “Entretiens de Remich” au Grand-Duché

Ce vendredi, une délégation de la FGTB Luxembourg (Setca, Interpro, CEPPST, service Frontaliers) s’est rendue à la neuvième édition des “Entretiens de Remich”, au Grand-Duché de Luxembourg, organisée par le Conseil syndical interrégional de la Grande Région.

Une délégation emmenée par notre Secrétaire régional, Joël Thiry, accompagnée par le patron de la FGTB Wallonne, Jean-François Tamellini.

Toute la journée, des représentants d’entreprises et des syndicats du Luxembourg, de Lorraine/Grand Est, de Rhénanie-Palatinat, de Sarre et de notre Wallonie ont discuté de leurs perspectives, de leurs inquiétudes et de leurs difficultés avec des experts des sous-régions.

Le Commissaire européen à l’emploi et aux affaires sociales, Nicolas Schmit, était également présent.

Le Gouvernement cherche 2 milliards pour boucler le budget, alors soyons de bons comptes

Ironie de l’agenda, le conclave budgétaire se déroule au moment où éclate un énième scandale de fraude fiscale, les Pandora papers. Selon le Premier ministre De Croo, le gouvernement belge cherche 2 milliards d’euros pour équilibrer son budget. Il évoque des mesures d’économie (encore !) sur les services publics… Dans le même temps, l’opinion publique apprend qu’une caste de fraudeurs en col blanc  escroque – il n’y a pas d’autres mots – l’État.

Cette pratique a pour conséquence d’empêcher les autorités de mener les politiques économiques et sociales dont la population a besoin. À l’heure de faire les comptes, personne ne comprendrait que le simple contribuable, le travailleur, la travailleuse, doive combler le manque à gagner causé par les incivilités de quelque 1200 nantis.

La FGTB n’acceptera aucune mesure d’austérité qui pèse sur le budget des ménages. L’hiver est à nos portes et, aujourd’hui, on annonce encore une nouvelle flambée du cours du gaz naturel (+190 % en 6 semaines). La précarité énergétique est déjà une réalité en Belgique. Il faut absolument endiguer la catastrophe sociale qui se présente.

La FGTB refuse que le conclave budgétaire serve de prétexte à de nouvelles attaques sur le droit du travail ou les allocations sociales. La relance économique repose sur les investissements publics et la consommation intérieure (les salaires et revenus de remplacement). Ce sont les ménages qu’il faut protéger. Pas les fraudeurs du fisc !

Nous rappelons l’urgence de diminuer la TVA de 21 % à 6 % sur les prix de l’énergie et d’élargir le dispositif des tarifs sociaux. Tant qu’aucune mesure structurelle n’aura été prise, les tarifs sociaux tels qu’ils ont été fixés au début de la crise sanitaire doivent être maintenus. Cela va de pair avec la nécessité de redonner de l’oxygène aux salaires (et de modifier la loi sur la norme salariale). Pour boucler son budget et tous ceux à venir, le gouvernement doit impérativement modifier sa politique d’octroi de subsides aux entreprises et renforcer les moyens de l’administration fiscale et de la justice. En effet, un inspecteur des finances à qui l’on donne les moyens de faire son travail rapporte de l’argent à l’Etat. 

Si le gouvernement baisse les bras devant l’évasion fiscale, il démissionne de son rôle politique. 

CEPPST
Les formations aux délégués ont repris

Cette fois, c’est bel et bien reparti.

Après avoir dû mettre nos formations en pause, Covid oblige, notre CEPPST a relancé, depuis vendredi, les journées de formation aux délégués.

Ce sont les “petits derniers” qui ont été accueillis, c’est-à-dire les délégués nouvellement élus aux dernières élections d’automne 2020.

Ceux-ci ont assisté à une première journée entièrement consacrée au rôle du délégué syndical dans l’entreprise et dans son organisation (sa vie au quotidien, ses missions, ses responsabilités, son champ d’action, ses droits et devoirs…).

Une journée riche, qui en appelle beaucoup d’autres d’ici la fin de cette année. 👍

La flamblée des prix de l’énergie doit être maîtrisée

En Belgique, la précarité énergétique est une réalité. Avec l’hiver qui arrive, elle devient une urgence sociale. Le régulateur énergétique (CREG) a calculé qu’un ménage moyen va dépenser environ 1.000 euros par an pour l’électricité et 1.600 euros pour le gaz. Les prix vont continuer à grimper. Jusque quand ?

La FGTB demande au gouvernement d’agir rapidement pour éviter un appauvrissement de la population et en particulier des plus précarisé.e.s.

L’accès à l’énergie est un bien de première nécessité qui doit être garanti à toutes et tous.

Le maintien de la politique de tarifs sociaux en vigueur est primordial. Ils permettent aux citoyen∙enne∙s les plus fragilisé.e.s de bénéficier des prix les plus bas du marché. Il est également important de travailler sur la qualité du logement afin de réduire les dépenses énergétiques des ménages.

Enfin, il faut agir structurellement pour mieux contrôler les prix de l’énergie. La FGTB défend notamment la baisse de la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, parce que cette mesure est fiscalement et socialement juste.

La FGTB souligne que la libéralisation du secteur de l’énergie est un échec tant sur le plan du coût pour les consommateurs/consommatrices que sur celui de la qualité du service. Les leçons de cet échec doivent être tirées. Il est temps d’oser ouvrir le débat sur la reprise de contrôle, par les pouvoirs publics, du secteur énergétique.

La FGTB se bat avec acharnement pour augmenter les revenus des travailleurs et travailleuses, actifs et non actifs. Nous menons actuellement campagne pour abroger la Loi de 1996 qui écrase les salaires avec une marge impérative. Mais si les prix de l’énergie ne sont pas rapidement maîtrisés, l’augmentation des salaires pourrait être annihilée, et ce malgré l’indexation. Les deux combats sont donc liés.

CEPPST
Quatre mots pour une manifestation

Vendredi dernier, dans le cadre de la manifestation de la FGTB à Bruxelles demandant une révision en profondeur de la loi de ’96, le CEPPST a organisé une création collective dans le cadre de la campagne du CEPAG, « Les luttes sociales passent aussi par les mots du travail ».

L’équipe s’est installée le long du parcours pour créer, avec les participants, des slogans, des messages de revendication, à travers quatre mots choisis au préalable. A savoir : grève, précarité, ubérisation et exploité.

En utilisant un ou plusieurs de ces quatre mots, les participants ont été invités à créer une phrase, qui exprimait tantôt leur vécu de travailleur, leur colère, leur ras-le-bol, tantôt leur rêver d’une autre société. Le tout était couché sur un tableau blanc, avant d’être immortalisé par un photographe.

Toutes les créations ont été collectées et seront rendues visibles par le CEPAG à travers les réseaux sociaux, différentes expositions et autres.

L’objectif de cette campagne ? Que le public, les citoyennes et citoyens, les travailleuses et travailleurs se réapproprient les mots, leurs mots.

Révision de la loi de ’96
Notre Régionale à Bruxelles

La loi qui fixe la marge salariale (dite loi de ’96) empêche les syndicats de négocier la part qui revient légitimement aux salaires des travailleuses et travailleurs.

Elle bloque toute augmentation significative, soi-disant pour préserver la compétitivité des entreprises belges. Par contre, elle n’empêche pas les dividendes de s’envoler. Certaines entreprises distribuent des milliards à leurs actionnaires, en pleine pandémie.

Aujourd’hui, tous ensemble, nous avons demandé une révision en profondeur de cette loi pour pouvoir à nouveau négocier des augmentations salariales décentes.Sans cela, plus aucun accord interprofessionnel (AIP) ne sera possible. Et il n’y aura pas de paix sociale!

Nous étions 15.000 dans les rues de Bruxelles. Dont de nombreux Luxembourgeois, qui avaient fait le déplacement. Ensemble on est plus fort!

La flambée des prix de l’énergie doit être maîtrisée

En Belgique, la précarité énergétique est une réalité. Avec l’hiver qui arrive, elle devient une urgence sociale. Le régulateur énergétique (CREG) a calculé qu’un ménage moyen va dépenser environ 1.000 euros par an pour l’électricité et 1.600 euros pour le gaz. Les prix vont continuer à grimper.

Jusque quand ?

La FGTB demande au Gouvernement d’agir rapidement pour éviter un appauvrissement de la population et en particulier des plus précarisé.e.s.

L’accès à l’énergie est un bien de première nécessité qui doit être garanti à toutes et tous.

Le maintien de la politique de tarifs sociaux en vigueur est primordial. Ils permettent aux citoyen∙enne∙s les plus fragilisé.e.s de bénéficier des prix les plus bas du marché. Il est également important de travailler sur la qualité du logement afin de réduire les dépenses énergétiques des ménages.

Enfin, il faut agir structurellement pour mieux contrôler les prix de l’énergie. La FGTB défend notamment la baisse de la TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, parce que cette mesure est fiscalement et socialement juste. 

La FGTB souligne que la libéralisation du secteur de l’énergie est un échec tant sur le plan du coût pour les consommateurs/consommatrices que sur celui de la qualité du service. Les leçons de cet échec doivent être tirées. Il est temps d’oser ouvrir le débat sur la reprise de contrôle, par les pouvoirs publics, du secteur énergétique. La FGTB se bat avec acharnement pour augmenter les revenus des travailleurs et travailleuses, actifs et non actifs. Nous menons actuellement campagne pour abroger la Loi de 1996 qui écrase les salaires avec une marge impérative. Mais si les prix de l’énergie ne sont pas rapidement maîtrisés, l’augmentation des salaires pourrait être annihilée, et ce malgré l’indexation. Les deux combats sont donc liés.

Comité régional interprofessionnel à Libramont ce 17 septembre

Ils sont venus de différentes entreprises de la province de Luxembourg (L’Oréal, Jindal, titres-services, les Nutons, Burgo, la Lorraine, Carrefour…), ce vendredi matin, à Libramont, pour assister au Comité régional interprofessionnel de rentrée de la FGTB Luxembourg. Plus de 70 travailleuses et travailleurs venus écouter notre Secrétaire régional, Joël Thiry, mais aussi, par visio-conférence en direct de Bruxelles, le Secrétaire régional de la FGTB wallonne, Jean-François Tamellini.

Au menu, l’actualité syndicale, mais aussi les enseignements de la crise sanitaire et le monde d’après. A commencer par notre échéance du vendredi 24 septembre prochain, à la capitale, avec une grande manifestation nationale d’opposition à la « Loi de ’96 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité » selon son nom complet.La séance de questions-réponses entre nos délégués/militants et nos instances a été très nourrie. Le moment de faire le point sur certaines réalités et sur l’importance, pour notre FGTB, de reconquérir le terrain.

A noter qu’en cours de matinée, de vifs applaudissements ont été adressés à Alain Tani, délégué chevronné de la Centrale Générale, travailleur chez Jindal, qui savourera dans quelques jours une retraite bien méritée.

Campagne des Jeunes FGTB
“Chope tes allocs”

Au fil des années, le système des allocations d’insertion a subi de nombreuses attaques de la part des gouvernements successifs. A travers les modifications répétées de ce système, c’est une grande partie de la jeunesse qui a été poussée vers la précarité. Une lueur d’espoir vient cependant faire irruption dans ce tableau morose.

En effet, la FGTB a accompagné un nombre important de jeunes dans des recours en justice, qui ont récemment porté leurs fruits. Dans ce contexte, les Jeunes FGTB lancent leur campagne « Chope tes allocs », qui vise à continuer l’accompagnement déjà débuté et à interpeller le monde politique sur la situation de presque 7.000 jeunes injustement exclu·es du droit à ces allocations.

Qu’est-ce que l’allocation d’insertion ?

Pour bénéficier d’allocations d’insertion, les jeunes demandeur·euses d’emploi doivent d’abord passer par le stage d’insertion professionnelle : une période de recherche d’emploi d’un an suite à leurs études durant laquelle ils.elles ne percevront pas de revenu de la part de l’Onem. Pendant cette période, le FOrem/Actiris contrôlera leur recherche d’emploi à deux reprises.

Au terme de ce stage d’insertion, si les demandeur·euses d’emploi ont reçu deux évaluations positives suite à ces contrôles, ils.elles pourront commencer à percevoir des allocations d’insertion professionnelle : un montant qui sera touché mensuellement afin de favoriser l’accès à l’emploi. Cependant, certaines conditions limitent ce droit aux allocations d’insertion.

Limitée à l’âge de 25 ans

Anciennement, la demande d’allocation d’insertion devait être formulée avant les 30 ans du ou de la demandeur·euse d’emploi. Mais depuis le 30 décembre 2014, nos gouvernements ont diminué cette limite d’âge à 25 ans. De ce fait, si un·e jeune a plus de 25 ans à la fin de son stage d’insertion, il.elle ne pourra pas recevoir d’allocations d’insertion. Cela signifie qu’il faudrait nécessairement avoir terminé ses études avant 24 ans pour pouvoir ouvrir son droit aux allocations d’insertion : plus de place ni pour l’erreur, ni pour les études de longue durée. 

Limitée à une durée de 3 ans

De la même manière, il fut un temps où les allocations d’insertion étaient illimitées dans le temps. Mais depuis le 1er janvier 2012, ces allocations sont limitées à une durée de 3 ans pour les cohabitant·es et à l’âge de 33 ans pour les personnes isolées et les cohabitant·es avec charge de famille. Passé ce délai, l’Onem coupe ce revenu aux demandeur·euses d’emploi, qui se retrouvent alors lésé·es du jour au lendemain, souvent sans aucune autre forme de rentrée financière.

Des mesures injustes

Au fil du temps, les modifications incessantes des conditions d’accès aux allocations d’insertions ont fini par rendre ces dernières presque inaccessibles. Aujourd’hui, de nombreux·ses jeunes, dont beaucoup de femmes, se retrouvent privé·es d’allocations d’insertion. L’objectif de ces modifications était, soi-disant, d’accélérer l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi afin d’atteindre un équilibre budgétaire et de diminuer le déficit des pouvoirs publics à 2,8% du PIB. Mais dans les faits, les jeunes se voient simplement encore plus précarisé·es. Celles et ceux qui effectuent des études de longue durée sont pénalisé·es.

De plus, comment chercher de l’emploi sans ressource financière permettant d’assumer le coût des impressions de documents, des déplacements, des tenues, etc ? Par ailleurs, les jeunes se retrouvent contraint·es d’accepter des jobs mal payés, “ubérisés” ou sous-qualifiés, aux statuts précaires, et représentent alors une main d’œuvre bon marché et corvéable à merci pour le patronat.

Priver les jeunes d’allocations d’insertion, c’est les priver du seul tremplin financier dont ils.elles disposent pour s’émanciper. Ces restrictions des conditions d’accès aux allocations d’insertion sont purement et simplement inadmissibles et c’est pourquoi les Jeunes FGTB lancent une nouvelle campagne visant à abolir ces réglementations injustes.

Chope tes allocs !

Dès leur application, la FGTB a combattu ces réglementations qui ont précarisé de nombreux·ses jeunes. Récemment, après plusieurs centaines de recours menés en justice pour aider nos jeunes affilié·es, nous avons gagné ce premier combat. La justice et l’Onem ont donné raison à ces jeunes qui ont pu faire valoir leurs droits et bénéficier des allocations d’insertion qui leurs étaient jusque-là refusées.

Si tu t’es vu·e exclu·e de ton droit aux allocations d’insertion et que tu veux mettre fin à cette injustice pour récupérer tes droits, les Jeunes FGTB peuvent te venir en aide en entamant un recours qui pourra te permettre de bénéficier de tes allocations d’insertion suite à une décision de justice.

Si tu n’es pas encore affilié·e, il te suffira de t’affilier gratuitement aux Jeunes FGTB. Ensuite, l’animateur·ice de ta régionale sera ton intermédiaire avec le service juridique de la FGTB et t’aidera à rassembler les documents nécessaires pour entamer ton recours. Après cela, le service juridique de la FGTB s’occupera de relayer ta demande auprès de l’ONEM.

Pour t’affilier gratuitement, remplis notre formulaire d’inscription sur jeunes-fgtb.be/fr/me-syndiquer
Pour plus d’infos, n’hésite pas à nous contacter via l’adresse jeunes@jeunes-fgtb.be