Le Setca dépose plainte contre la direction de Delhaize

Le SETCa dépose une plainte pénale auprès de l’Auditorat du travail de Bruxelles pour non-respect de la loi Renault et de
l’obligation de consultation et d’information.
Quatre semaines après l’annonce de la volonté de Delhaize de franchiser ses 128 magasins intégrés et de supprimer 280
emplois au siège, le SETCa dépose une plainte pénale auprès de l’Auditorat du travail de Bruxelles pour non-respect de la loi
Renault et de l’obligation de consultation et d’information. La direction de Delhaize déclare invariablement dans la presse
qu’elle est prête à engager le dialogue et souhaite être transparente, mais ses actions sont en contradiction flagrante avec
ces propos et la concertation sociale n’est pas respectée. Il s’agit d’une plainte contre la personne morale-l’employeur
(Delhaize) mais aussi contre trois membres de la direction.
Un fait accompli
Le 7 mars, la direction de Delhaize présentait son “Plan d’avenir” lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire. Ce plan prévoit
notamment de franchiser 128 magasins et de supprimer des emplois au siège. Lorsqu’une entreprise prend une décision
économique ou commerciale qui conduit à un licenciement collectif, la loi Renault s’applique et il y a une procédure à suivre.
Le SETCa constate toutefois que le dialogue social n’est pas respecté puisqu’il n’y a pas eu de discussion et que les trois
conseils d’entreprise extraordinaires n’ont pas non plus produit de résultat. Le plan a été présenté comme un fait accompli.
En outre, les représentants des travailleurs n’obtiennent pas les informations nécessaires pour mener une bonne
concertation.
Après l’échec de trois conseils d’entreprise extraordinaires, c’est la direction de Delhaize qui aurait demandé au ministre du
Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) de nommer un médiateur social (ce qu’il a fait). Pourtant, les syndicats étaient présents à
chaque conseil d’entreprise extraordinaire pour écouter et ensuite négocier, et c’est la direction qui a jugé bon de saboter
notamment un conseil d’entreprise ordinaire (prévu de longue date) en traitant les syndicats comme des terroristes et en les
soumettant à des procédures de sécurité strictes.
En outre, Delhaize a déclaré dans la presse (De Tijd, 15 mars) par l’intermédiaire de son porte-parole que la suppression des
280 emplois au siège sera étalée et qu’il n’est donc pas nécessaire d’entamer la procédure Renault.
Toujours dans la presse, la direction affirme vouloir entamer le dialogue et maintenir la sérénité, mais pendant ce temps, les
grévistes sur le terrain subissent des intimidations quotidiennes et des visites de huissiers aux piquets de grève. La direction
estime qu’elle ne fait qu’exercer son droit en faisant appel aux huissiers. Le SETCa fait maintenant appel en déposant une
plainte pour non-respect de la loi Renault, un non-respect sanctionné par le Code pénal social.
Nul n’est au-dessus de la loi, pas même Delhaize. Les travailleurs ne sont pas des marchandises.

Delhaize
Marche, Libramont et Arlon ne lâchent rien!

Le 7 mars dernier, le groupe Delhaize décidait unilatéralement de franchiser 128 magasins, plongeant 9.000 travailleurs dans l’incertitude.

Tout ceci alors que dans le même temps, le salaire du patron a été augmenté de 6,5 millions d’euros suite aux excellents résultats de son entreprise en 2022!

Pour le SETCa, c’est évidemment non. Deux conseils d’entreprise se sont déjà tenus, sans qu’aucune discussion n’ait été possible entre les deux parties, patrons et syndicats.

Autant dire que le mépris a été transformé en colère dans le chef des travailleurs. Un mouvement de grève a été amorcé dès l’annonce du groupe, pour en être aujourd’hui à son 21e jour. Les équipes ne lâchent pas le morceau et comptent bien aller jusqu’au bout.

Dans la province, sont concernés les Delhaize de Marche, Libramont et Arlon. Des piquets empêchent toujours l’accès aux clients. N’hésitez pas à aller soutenir nos délégués du SETCa Luxembourg sur place. Ils ont besoin de vous et de vos encouragements !

10 mars
Non au démantèlement de nos services publics

Leur slogan: quand tout sera privé, nous serons privés de tout!

Toute cette semaine, mais particulièrement ce vendredi 10 mars, notre CGSP Luxembourg a marqué le coup en organisant différentes actions pour dire stop. Stop au démantèlement de nos services publics, de plus en plus mis à mal par les politiques gouvernementales. Les principales revendications sont le sous-financement, le manque de personnel et la trop faible attractivité des conditions de travail dans la fonction publique.

Ici, nos représentants en conférence de presse, en front commun avec la CSC Luxembourg.

8 mars
Journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars n’est pas « La Fête des femmes ». C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

Derrière les statistiques de plafond de verre, de violences conjugales, de féminicides, d’écart salarial, il y a des inégalités de genre, bien ancrées dans la société. Et qu’il faut combattre pied à pied.

Ce mercredi, la FGTB Luxembourg et le CEPPST, en collaboration avec l’ASBL Promotion et Culture, étaient sur le terrain pour une grande distribution de tracts pour lutter contre le sexisme ordinaire. Les lieux choisis : les sorties des classes de la Haute Ecole Robert Schuman à Libramont et Arlon.

De quoi sensibiliser les jeunes femmes, mais aussi les jeunes hommes, à cette thématique, mais aussi leur donner des outils pour la combattre.

1.500 personnes dans les rues de Marche!

Une véritable vague rouge et verte s’est déversée dans les rues de Marche-en-Famenne ce mardi 14 février. Près de 1.500 personnes ont manifesté dans les rues de la capitale de la Famenne pour revendiquer:

🔴 Une fiscalité juste

🔴 Une énergie moins chère

🔴 Le maintien de l’indexation automatique

🔴 Des services publics mieux financés.

Le tout en présence de Christine Mahy, Secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, et de notre Président, ThierryBodson.

Merci à toutes et tous; c’est ensemble qu’on est les plus forts!

Chômage temporaire
N’oubliez pas de rentrer votre carte!

Chômage temporaire: Si vous n’avez pas reçu vos allocations chômage du mois de janvier, ceci peut vous concerner.

Vous êtes en chômage temporaire ou avez connu des périodes de chômage temporaire à partir du premier janvier 2023? Vous devez absolument déposer votre carte de contrôle C3.2A papier pour recevoir vos allocations chômage.

Sans ce document, nous ne pouvons pas payer vos allocations.

N’oubliez pas de signer votre carte et de compléter en renseignant votre numéro de registre national, votre nom ainsi que votre adresse. Vous avez travaillé à partir de la fin de la période couverte par la période de chômage temporaire ? Vous devez noircir les cases correspondantes à ces jours.

Depuis le 1er janvier 2023, les mesures assouplies relatives au régime spécial de chômage temporaire pour cause de force majeure « corona » ne s’appliquent plus.

Plus d’informations : https://www.fgtb.be/chomage-temporaire-ce-qui-change-depuis-le-1er-janvier

Baromètre socio-économique
Les ménages mis sous pression

La FGTB vient de publier son baromètre socio-économique annuel. Cet outil utilise des chiffres provenant d’institutions nationales et internationales. Il propose une analyse objective de la situation sociale et économique dans notre pays. Dans cette édition, nous examinons l’impact du contexte géopolitique et de la hausse des prix qui en découle sur le pouvoir d’achat des ménages. Le baromètre porte également sur les salaires, les bénéfices des entreprises, le bien-être et la sécurité sociale.

La crise plonge certaines entreprises dans les difficultés. Ces dernières ont besoin de soutien. Mais le catastrophisme des fédérations patronales sur l’état général des entreprises est totalement surfait. Il apparaît notamment qu’en termes de « coût salarial », les entreprises belges sont beaucoup plus subsidiées que celles des pays voisins (Allemagne, France, Pays-Bas). Subsides dont il n’est pas tenu compte dans la comparaison salariale avec ces mêmes pays.

En bref, voici les lignes directrices de notre baromètre 2022  :

1. Le pouvoir d’achat en Belgique ne s’est pas amélioré depuis la crise financière (2008). Aujourd’hui, la pression sur les ménages est encore plus forte à cause de la crise énergétique. Les salaires réels (après déduction de l’inflation) n’ont que très peu augmenté depuis la crise financière, contrairement à ce qui se passe dans les pays voisins. Heureusement, l’indexation automatique des salaires nous protège partiellement de la perte de pouvoir d’achat. L’indexation automatique est et reste essentielle. Le problème du pouvoir d’achat ne peut toutefois pas être sous-estimé. Les revenus faibles et moyens sont durement touchés. La part des coûts énergétiques dans le budget familial est beaucoup plus élevée pour les faibles revenus. Le nombre de personnes qui doivent recourir aux CPAS pour obtenir une aide alimentaire, des médicaments… ne cesse d’augmenter. Le gouvernement belge n’a pas pris de mesures pour diminuer le prix de l’énergie, à la hauteur de celles prises dans les pays voisins. Ce qui n’aide pas à maîtriser l’inflation.

2. Les travailleurs de notre pays ne reçoivent pas ce à quoi ils ont droit depuis des années. La loi de 1996 sur la norme salariale en est grandement responsable et doit être réformée. Les chiffres de l’OCDE et de Statbel, entre autres, sur l’écart croissant entre la productivité et les salaires, ainsi que la diminution de la part des salaires dans notre économie et l’augmentation de la part des bénéfices, nous donnent raison.

3. De nombreuses entreprises ont constitué des réserves suffisantes pour surmonter cette crise. Il n’y a pas de problème de compétitivité pour le moment. L’augmentation à un niveau historiquement élevé des marges bénéficiaires des entreprises et le nombre de faillites, qui reste très faible, le montrent clairement. L’explosion des subventions salariales reçues par les entreprises belges s’inscrit également dans ce contexte.

4. Sur le plan politique, le taux d’emploi de 80 % est devenu une obsession. C’est une aberration. Pour l’atteindre, il faudrait remettre des personnes malades (ou victimes d’épuisement professionnel) au travail. Pour la FGTB, il s’agit plutôt de créer des emplois de qualité. Si l’on regarde le nombre d’équivalents temps plein, la Belgique affiche d’ailleurs un taux d’emploi légèrement supérieur à celui d’un pays comme la Hollande, qui est souvent cité comme exemple à suivre.

5. La sécurité sociale est un stabilisateur important, mais elle comporte des lacunes. Par exemple, la majorité des minima sociaux se situent toujours sous le seuil de pauvreté. Il est donc inacceptable que les employeurs ne veuillent pas les augmenter dans le cadre de l’enveloppe Bien-être.

6. Enfin, les syndicats sont essentiels en ces temps de crise. Les pays où le taux de syndicalisation est élevé ont la plus faible proportion de bas salaires.  Les libertés syndicales doivent être garanties si nous voulons que notre société progresse.

Avec ce baromètre, la FGTB souhaite également lancer un appel aux employeurs et au gouvernement. En attaquant l’indexation automatique, qu’ils ont négociée avec nous dans les secteurs, les employeurs discréditent la concertation sociale. Nous les invitons, au contraire, à lui donner toutes ses chances. À court terme, la FGTB souhaite des accords sur des augmentations salariales là où c’est possible, sur un meilleur remboursement des frais de transport, sur le maintien des emplois et aménagements de fin de carrière pour les travailleurs et travailleuses en difficulté (travaux pénibles, carrières longues). Nous attendons également un débat objectif sur la loi de modération salariale. L’OIT a remis un avis très négatif sur cette loi qui entrave la liberté de négociation et devrait bientôt sommer le gouvernement belge d’agir sur ce point. Le recours répété  aux « chèques-consommation » prouve que la loi sur les salaires dysfonctionne. Le gouvernement devrait s’en rendre compte.

Téléchargez la brochure complète du baromètre 2022 : ici

200 Luxembourgeois pour défendre le pouvoir d’achat

Si la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin, le froid glacial n’atteint pas les Luxembourgeois, qui étaient près de 200 à représenter la FGTB de la province à la journée d’action de ce vendredi 16 décembre, organisée à Bruxelles en front commun.

Et on défend quoi ? Le coût de la vie !

Nous ne désarmons pas. Le fait de mettre la pression sur le Gouvernement et le patronat a déjà permis, par exemple, d’arracher l’octroi d’une prime entre 500 et 750 euros dans les secteurs et les entreprises qui réalisent des bénéfices, ou encore d’obtenir la redistribution de l’enveloppe bien-être en faveur des allocations sociales.

Mais nous ne pouvons nous en satisfaire.

Nous voulons :

  • Des augmentations de salaires bruts
  • Un blocage des prix de l’énergie
  • Un transfert discale du capital vers le travail
  • Le maintien de l’indexation automatique des salaires

Tant que les réponses ne suffiront pas, nous retournerons dans la rue !

Joël Thiry repart pour un mandat de 4 ans

Quatre ans. Il se réunit en effet tous les 4 ans.

Vendredi, dans ses locaux de Libramont, s’est tenu le Congrès statutaire de notre FGTB Luxembourg, organe souverain de la Régionale. Un Congrès composé du Bureau Exécutif, de délégués et de représentants des groupes-cibles.

Au programme de la matinée, l’examen de la politique syndicale durant ces derniers 48 mois et du rapport d’activités des nombreuses services dans la province (chômage, office de droit social, Frontaliers, CEPPST…).

Le moment également de procéder au renouvellement des instances, notamment des membres du Comité régional interprofessionnel, mais surtout des postes de Secrétaire régional et de Secrétaire régional adjoint.

Sont repartis pour un mandat de 4 ans, avec l’assentiment de l’ensemble des 150 membres du Congrès statutaire, Joël Thiry au poste de Secrétaire régional et Christian Hornard au poste de Secrétaire régional adjoint.

Le tout sous le regard de Jean-François Tamellini, Secrétaire général de la FGTB wallonne, et de Thierry Bodson, Président de la FGTB. Tous deux, à l’issue des débats, n’ont pas manqué de faire le point sur les revendications actuelles du syndicat socialiste et d’exhorter les participants à rejoindre la grande manifestation organisée en front commun le 16 décembre prochain à Bruxelles.

Action de nos Cheminots en gare de Libramont

Le front commun syndical des Cheminots mène une action ce mardi 29 novembre.

Objectif: désapprouver l’insuffisance des investissements définie par le Gouvernement à l’issue du dernier conclave budgétaire. Les décisions du Gouvernement ne permettent pas de concrétiser pleinement les ambitions en faveur du développement et de la pérennité du rail. Bref, les montants prévus par le Gouvernement ne cadreraient pas avec les objectifs des contrats de service et de performance de la #SNCB et d’#Infrabel.

Le front commun rappelle aussi ses exigences de mesures urgentes permettant de mettre un terme à la dégradation persistante des conditions de travail des Cheminots, principalement le manque de personnel.

Les Cheminots de la #CGSP étaient présents dès ce matin, en gare de #Libramont.

Formations aux délégués
C’est reparti

C’est reparti pour une nouvelle session de nos formations aux délégués des Centrales de la #FGTB #Luxembourg. Ici, des syndicalistes aguerris, qui participent au module “Aller plus loin”. Au menu du jour: l’actualité socio-économique.

La nouvelle campagne du CEPAG-CEPPST

Un peu partout dans le monde, l’extrême droite et ses idées gagnent du terrain à la faveur des crises (sociale, économique, démocratique, écologique…) provoquées par le système capitaliste.

Une extrême droite qui se présente aujourd’hui avec une image plus « présentable » et un discours aux accents sociaux qui se veut rassurant. Mais derrière le ravalement de façade, les costumes trois pièces et la rhétorique faussement « antisystème », le projet politique n’a pas changé : maintenir les privilèges d’une minorité possédante, tout en promettant des miettes aux autres. Enfin… Seulement à celles et ceux qui correspondent à leur image fantasmée de la « nation » !

L’extrême droite prétend remplacer la lutte des classes par la « défense de la nation ». Tout ce qui menace le projet d’extrême droite est rejeté : personnes migrantes, féministes, LGBTQIA+, antiracistes, syndicalistes… Et pour combattre ces « ennemies et ennemis de l’intérieur », l’extrême droite n’hésite pas à menacer et violenter de manière de plus en plus décomplexée, notamment sur les réseaux sociaux, voire à passer à l’action sur le terrain.

Faussement anticapitaliste, l’extrême droite défend en réalité un modèle économique inégalitaire. Elle prône un « capitalisme national », prétendument plus vertueux et authentique que sa version « mondialisée » mais qui exploite, en réalité, tout autant la classe travailleuse. L’extrême droite n’est pas l’alliée mais bien l’ennemie des travailleuses et des travailleurs !

La menace fasciste n’a pas disparu, elle relève même la tête, presque partout en Europe et dans le monde. Pour le CEPAG, en tant que mouvement d’éducation populaire, il est indispensable d’agir et de se mobiliser contre l’extrême droite mais aussi contre tous ceux et celles qui favorisent son émergence en diffusant ses idées.

L’histoire nous prouve que c’est en coupant l’herbe sous le pied de l’extrême droite qu’on empêche son développement. C’est pour ces raisons que nous porterons cette campagne jusqu’aux élections de 2024 en organisant des activités et débats, en proposant des outils audiovisuels et des écrits, et en soutenant les mobilisations antifascistes.

🌐 Découvrez les outils de la campagne sur : https://www.cepag.be/campagnes

La grève générale, aussi dans notre province

Nous étions des centaines, partout dans la verte province, à faire grève : au Delhaize d’Arlon, chez Burgo et Jindal à Virton, devant L’Oréal à Libramont, au Carrefour de Marche, devant le Lidl, le H&M ou Tr Beeke à Marche, devant Ardenne Volaille à Bertrix, chez Trico à Aubange, au CPAS de St-Hubert, chez Eurolocks et Autover à Bastogne, au Lidl d’Arlon ou le Colruyt et le Delhaize de Marche. Mais aussi à certains ronds-points stratégiques du territoire luxembourgeois. Les Cheminots étaient de la partie, ainsi que certains services de la Mutualité Socialiste de la province. 50% des bureaux de Bpost ont été fermés. Signalons également le soutien apporté par de nombreux petits indépendants. Ainsi que la présence de nos amis de l’OGBL et de l’ASBL Lire et Ecrire à notre rassemblement de Libramont.

Pourquoi avons-nous fait grève ?

🔴 Nous exigeons une vraie taxation sur les surprofits !

🔴 Nous voulons un blocage des prix énergétiques à un niveau abordable. Idem pour les produits de base !

🔴 Nous voulons un marché de l’énergie nationalisé qui soit dans les mains du public !

🔴 Nous exigeons le maintien de l’index et ne voulons pas de nouvelles réductions ONSS ou fiscales !

🔴 Nous voulons une meilleure progressivité de l’impôt. C’est l’une des pistes indispensables pour rétablir le pouvoir d’achat. Un impôt sur la fortune s’impose !

🔴 Nous avons droit à une enveloppe bien-être indépendante de l’accord interprofessionnel (AIP) !

🔴 Nous voulons une modification de la norme salariale !

🔴 Nous exigeons des négociations interprofessionnelles libres, y compris sur les salaires !

Retour sur la journée “En luttes” à Athus

Jeudi dernier, notre CEPPST organisait une sortie en terres athusiennes, appelée « Luttes et Résistances ». L’objectif : se replonger dans les luttes passées.

Au programme notamment la visite du Musée de l’Acier, la projection du films « Les larmes de l’acier » de TV Lux, pour clôturer avec un échange et une discussion avec d’anciens Métallos de l’usine, avec Jean-Luc Lallemand (Secrétaire syndical de la Centrale MWB Liège-Luxembourg de la FGTB) et Serge Carême (ancien Secrétaire régional de la Centrale MWB, originaire d’Athus).

Ecosocialisme ou effondrement
Une conférence à Arlon

Hier, grosse journée pour notre syndicat. Après la matinée d’action dans le cadre de la défense du coût de l’énergie, place, en soirée, à une conférence dans nos locaux d’Arlon intitulée “Luttes écologiques et sociales: écosocialisme ou effondrement”.

En invités, Daniel Tanuro, militant écosocialiste, et Jacques Delacolette, Secrétaire syndical à l’OGBL.

Pendant près de 2h, en compagnie du public, tous deux ont donné leurs pistes pour réinventer le monde néo-libéral dans lequel nous vivons.

Une collaboration avec le CEPPST, le mouvement Gauche d’Ouverture pour une Alternative Luxembourgeoise et l’ABP.

On ne lâche rien à Namur et à Tihange

Les militants luxembourgeois avaient le choix: soit Namur, soit Tihange. Partis en deux cars séparés, près d’une centaine de nos représentants de la FGTB de la province ont rallié les actions organisées pour l’une au coeur de la capitale wallonne, pour l’autre devant la centre nucléaire d’Engie.

Avec un message commun:

✊ Pour l’augmentation des salaires ;

✊ Pour la taxation des profits ;

✊ Pour les blocages des prix de l’énergie ;

✊Pour la nationalisation du secteur énergétique.

Et maintenant? En route vers la grève générale du mercredi 9 novembre! On ne lâche rien!

Notre FGTB aux entretiens de Remich de la Grande-Région

Hier mercredi, une délégation de la FGTB Luxembourg s’est rendue en terres grand-ducales pour assister à la dixième édition des « Entretiens de Remich » organisés par le Conseil syndical interrégional de la Grande-Région.
La thématique de la journée : « Les transformations dans notre Grande Région à vocation industrielle : plus de chances que de risques ? ».
Au fil des heures, différents intervenants se sont succédé. Notamment notre Secrétaire régional, Joël Thiry, lors de la table ronde intitulée « Attentes et contributions des syndicats ».

Le Setca réagit à la fermeture du 112 de Libramont

Le 112 n’est pas rentable dans certaines régions. C’est le cas du service de secours de Libramont. La Croix-Rouge annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année.

Retrouvez le communiqué de presse de notre Setca, ci-joint.

Les CCCA, une dynamique locale essentielle

La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin. C’est ainsi que samedi, à Bastogne, notre Centre d’Education Permanente – CEPPST, en collaboration avec le Mouvement Ouvrier Chrétien, notre FGTB Luxembourg et la Province de Luxembourg, a organisé une journée de réflexion et de formation pour les Conseils consultatifs communaux des aîné.e.s.
Déjà en 2019, ensemble, nous avions mis en place un événement pour les membres des #CCCA et les élus politiques afin de favoriser la mise en oeuvre de bonnes pratiques en matière de consultation citoyenne et de préciser les modalités de fonctionnement.
Dans la continuité de cette démarche et suite aux différentes crises traversées ces deux dernières années, nous avons remis en court, cette fois avec une journée visant à relancer la dynamique et favoriser les échangers entre CCCA.
Au menu de la journée: l’accueil par le Député provincial Stephan De Mul; l’historique des CCCA par Christian Simon, Président de la Commission des aînés de la FGTB; le fonctionnement du CCCA dans le cadre communal par Martin Van Audenrode, attaché au SPW Intérieur et Action sociale; la présentation du CCCA d’Hastière par l’un de ses vice-présidents Joël Boulanger; le projet “Aidant numérique” par Quentin Gaspard du Mouvement Altéo; la méthodologie “Voir, Juger, Agir” par Antonin Thomas du Ciep Lux; le spectacle “A Géry” par le Théâtre des Travaux et des Jours Asbl; et enfin, la conférence “Vieillir dans nos sociétés actuelles: la question du regard porté par le vieillissement” par Pierre Missotten, Docteur en psychologie.

La Ministre Lalieux vient parler pensions à Libramont

C’était hier soir, et cela a eu un franc succès.

Dans le cadre de l’action commune, la commission des Pensionnés & Prépensionnés de la CGSP Luxembourg, la FGTB Interprofessionnelle et la Fédération du PS Luxembourg, organisaient une conférence-débat dont le thème était la réforme des pensions.

En invitée, pas moins que la Ministre des Pensions au Fédéral, Karine Lalieux (PS).

Après avoir été accueillie par Olivier Dulon, le Président de la FGTB Luxembourg, elle a décortiqué les différentes mesures prises par son cabinet en la matière, répondant à toutes les questions et interpellations de la salle.

La conclusion a été assurée par Mélissa Hanus, Présidente du PS provincial.