A Bruxelles, pour mettre la pression avant les vacances

Avec le gouvernement Arizona, il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts, d’avancer dans la vie ou simplement de reprendre son souffle en cas de coup dur.

🔴 Vous travaillez ? Votre salaire est bloqué, avec l’indexation en ligne de mire, encore plus d’heures supplémentaires et de travail le week-end, un contrat précaire, peu de chance de pouvoir lever le pied en fin carrière.

🔴 Vous tombez malade ? Chaque jour, la menace de sanctions plane au-dessus de votre tête : cela n’aura aucun effet positif. Les périodes de maladie comptent moins pour vos droits sociaux, mais vous devrez travailler plus longtemps et serez pénalisé à la pension (malus). Chaque accident de parcours se paiera cash à la fin de la carrière.

🔴 Vous ne retrouvez pas de travail assez rapidement ? Pas d’accompagnement ni de sécurité pour vous. Vous n’aurez qu’à frapper à la porte du CPAS.

🔴 Vous êtes une femme ? Dans ce cas, ce sera la double peine. Les femmes sont plus susceptibles de travailler à temps partiel. Pourtant, en matière de protection sociale, les carrières à temps partiel sont pénalisées.

🔴 Vous comptez sur des services publics de qualité ? Moins de budget. Moins de personnel. Moins de qualité. Moins de sécurité. Cela nuit à tout le monde, y compris au personnel.

🔴 Et la concertation sociale ? Plus de 100 jours après l’entrée en fonction du gouvernement les interlocuteurs sociaux, et donc les travailleurs, attendent toujours une réelle concertation sociale.

Ce mercredi, nous avons de nouveau mis la pression. Plus de 150 Luxembourgeois sont montés à Bruxelles. Ce que nous voulons : des salaires décents, le respect des personnes qui travaillent, qui sont malades ou qui cherchent un emploi, des services publics accessibles et fiables, une politique sociale qui n’exclut personne, une concertation sociale à part entière avec une véritable participation des travailleurs.