Actions du 22 avril
Nous étions sur le tarmac

🔴 Une réduction définitive de la TVA à 6% pour l’électricité et le gaz naturel;

🔴 Un élargissement du groupe cible pour le tarif social;

🔴 L’introduction d’un système de cliquet inversé sur les prix de l’énergie et des carburants afin qu’ils soient corrigés;

🔴 L’égalité salariale entre les hommes et les femmes;

🔴 La réforme de la loi sur la norme salariale, afin que des négociations libres aient lieu et que les salaires puissent réellement augmenter;

🔴 Le maintien de l’indexation automatique des salaires.

C’est pour toutes ces revendications que nous étions sur le terrain ce vendredi. Les prix de l’énergie et des carburants, l’addition au supermarché… tout augmente ou devient même impayable.

La FGTB a lancé la campagne « De l’air pour les salaires » dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat? Aujourd’hui, nous avons enfoncé une nouvelle fois le clou et exigé des mesures structurelles qui aideront les familles.

Nos équipes étaient sur le tarmac. Cinquante Luxembourgeois sont montés à Namur pour participer à la manifestation organisées par les camarades de la capitale wallonne.

Diverses actions se sont également tenues dans la province, surtout des barrages filtrants et piquets à l’entrée de certaines entreprises comme Burgo (Virton), Trico (Aubange), L’Oréal (Libramont), Unilin (Vielsalm), Eurolocks (Bastogne). Il y a eu des grévistes dans beaucoup d’autres entreprises (John Cockerill, L’Oréal, Mima, Jindal…).

Le Setca s’est rendu à Libramont pour distribuer des tracts à l’entrée du Delhaize et de l’Aldi. Merci et bravo à toutes et tous pour votre implication!

Stage d’insertion professionnelle
4 séances d’info

Tu as fini l’école et la vie active va débuter.

Tu es inscrit au Forem comme demandeur d’emploi, donc ton stage d’insertion professionnelle a déjà démarré.

Tu as des questions ? Quatre séances d’information sont données pour expliquer les conditions à remplir pour ouvrir ton droit aux allocations de chômage, données par le CEPAG, en collaboration avec le Forem et l’ASBL Réso.  

Celles-ci sont organisées :

  • Le mardi 26 avril, de 9h30 à 11h30, au Forem de Marche (rue Victor Libert, 1);
  • Le mardi 26 avril, de 14 à 16h, au Forem d’Arlon (rue de Diekirch, 38) ;
  • Le jeudi 28 avril, à 13h30, au Forem de Bastogne (rue des Jardins, 58) ;
  • Le lundi 2 mai, à 13h30, au Forem de Libramont (Grand’Rue, 37).

La participation est entièrement gratuite.

N’hésite pas à nous rejoindre !

Crise chez Ferrero
L’avis de notre délégation syndicale

Chers Camarades,

L’entreprise connaît actuellement une situation pour le moins compliquée avec la récente fermeture de l’ensemble des lignes de production. Vous avez probablement tous pu obtenir des informations via les médias ou en prenant connaissance du communiqué de presse que Ferrero vous a fait parvenir par email. Nous souhaitons, via ce mail, vous faire part de la situation selon notre point de vue.

Tout d’abord, tout comme vous, nous avons encore beaucoup de questions sans réponse. Vu le caractère exceptionnel de la situation, il est logique que Ferrero ne sache pas encore répondre à tout mais sachez que nous sommes en contact permanent avec la direction et que nous mettons la pression pour que la situation des travailleurs soit éclaircie au plus vite. Nous avons encore eu une entrevue avec la direction ce samedi matin et nous resterons en contact avec eux quotidiennement.

Concrètement, nous avons quelques informations complémentaires pour les semaines à venir. Depuis vendredi soir, l’ensemble des lignes de production sont arrêtées et rien ne peut sortir de l’entreprise suite à la décision de l’AFSCA. Pour la semaine prochaine, cela n’a en principe pas d’impact puisque c’est la semaine de fermeture. Pour la semaine suivante (du 19 avril), du chômage temporaire supplémentaire est déjà prévu. Si les lignes ne tourneront pas, le nettoyage des lignes pourra tout de même s’opérer selon des modalités que nous ne connaissons pas encore. De même, nous ne savons pas à l’heure actuelle combien de temps cette fermeture devra être maintenue. Cela dépendra grandement de l’enquête de l’AFSCA qui est en cours. Nous suivons ce dossier au plus près et ferons le nécessaire pour que vous, ouvriers, ne pâtissiez pas d’une situation pour laquelle vous n’êtes pas responsables. La défense de vos intérêts et de vos droits fait partie de notre ADN et nous ferons le maximum à ce propos. Pour le surplus, et pour vous rassurer, la survie de l’usine d’Arlon n’est pas du tout en péril. Ces prochaines semaines/prochains mois seront plus compliqués mais l’activité se maintiendra.

Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions sur cette crise.

N’hésitez pas à nous contacter.

Notre devise, ensemble on est plus forts sera particulièrement d’actualité ces prochaines semaines et devra nous guider dans nos actions.

Votre équipe de délégués FGTB Horval

CGSP Admi
A Paris pour manifester

La FGTB Luxembourg dans la Capitale française!

Hier jeudi, une délégation de notre CGSP Admi, particulièrement de Vivalia, est montée à Paris pour participer à la grande manifestation organisée dans le cadre de la Journée mondiale de la santé, journée de lutte contre sa marchandisation.

Délégation emmenée par notre permanent Richard Willot.

L’objectif des participants était de défendre le service public, les biens communs, contre les intérêts privés, pour l’accès aux soins de toutes et tous, sans barrières financières ni géographiques

Centrale Générale: de la mousse pour les titres-services

Et vlan, deux façades de Bastogne totalement recouvertes de mousse. Celles de Trixxo et de Glax, deux entreprises de titres-services. Une opération qui n’est pas passée inaperçue.

Ce jeudi matin, notre Centrale Générale FGTB Namur-Luxembourg a mené une action syndicale dans la Nut’s City. L’objectif : sensibiliser aux conditions de travail des travailleurs en titres-services, qui réclament depuis des mois de meilleurs salaires et indemnités de déplacement vu le coût exorbitant des carburants. Des revendications légitimes dans un tel contexte, malgré le silence des employeurs qui ne veulent rien entendre.

Pourtant, la combinaison de bas salaires, de frais de déplacement élevés et de conditions de travail compliquées fait du métier de ces travailleurs, en grande majorité des femmes, l’un des plus précaires. Dans le système des titres-services, les travailleurs paient eux-mêmes la plupart de leurs tickets de transport et de stationnement. L’indemnité de 0,13 cents/km qu’ils reçoivent ne couvre pas ces coûts. A la fin de l’année dernière, c’est 10% de leur salaire qui est passé en frais de déplacement pour aller travailler. Avec la hausse des prix du carburant, ce moment est malheureusement encore plus élevé aujourd’hui : c’est près de 200 euros !

Un grand nettoyage du secteur est donc nécessaire et en cours. A Bastogne, c’était ce matin.

Congrès statutaire du Setca à Libramont

Le vendredi premier avril, premier congrès statutaire de l’histoire du Setca Luxembourg.

Un Setca Luxembourg en pleine croissance, avec ses 7.834 affiliés en 2020 pour 7.495 en 2019.

Ce congrès a permis de présenter l’équipe toute entière, les résultats des dernières élections sociales sur la province, le rapport du Commissaire aux comptes (en l’occurrence Olivier Orianne), mais aussi de faire le point sur l’actualité politique du moment par Myriam Delmée, Présidente du Setca, et sur l’avenir de la régionale par la Secrétaire régionale, Françoise Malherbe.

Au niveau de la reconduction des instances, toutes les candidatures ont été retenues à l’unanimité des votants.

A savoir :

🔴 Magali Dogné, Présidente du Comité exécutif;

🔴 Olivier Orianne, Président du Comité non-marchand;

🔴 Vincent Lemmens, Président du Comité commerce;

🔴 Benoît Martens, Président du Comité industrie;

🔴 Françoise Malherbe, Secrétaire régionale, permanente commerce, industrie, enseignement et CPAE;

🔴 Pascale Pluymen, Secrétaire permanente non-marchand et enseignement.

Bravo pour cette première du Setca Luxembourg!

Etat d’urgence
La FGTB organise la mobilisation avant l’été

Le Comité fédéral de la FGTB s’est réuni ce 29 mars et a une fois de plus pris la mesure de l’urgence sociale. Une urgence qui prend les travailleuses et travailleurs à la gorge depuis plusieurs semaines.

Les témoignages se succèdent pour décrire les privations dont ils doivent faire preuve. La période Covid et le chômage temporaire ont fait place à l’augmentation générale des prix… Le monde du travail souffre.

Les réponses du gouvernement sont insuffisantes et « à côté de la plaque ».

Nous rappelons que ce même gouvernement a jugé utile de prendre, dans l’urgence et à la demande des employeurs, des mesures de flexibilité pour répondre à l’absentéisme dû à la vague de contamination du virus.

Ces mesures, comme nous l’avions prévu, se sont avérées tout à fait inutiles.

En effet, il apparaît que très peu de prépensionnés (quelques dizaines seulement), sur l’ensemble du pays, ont été rappelés en entreprise pour faire face à cette soi-disant « urgence inédite ».

Aujourd’hui, la FGTB entend et relaie les peurs réelles de sa base. Et demande des mesures d’urgence.

Des mesures utiles qui soutiennent le pouvoir d’achat de manière structurelle.

Des mesures à la hauteur des besoins car si rien n’est fait pour soulager la facture énergétique et les frais de déplacement, ce sera une hécatombe sociale!

Ces mesures doivent être prises sans aucune contrepartie en termes de flexibilité ou autre…

La FGTB  organise un comité fédéral le 26 avril pour évaluer la situation après les manifestations régionales du 22 avril et décider du calendrier d’actions avant la manifestation du 20 juin. La manifestation nationale en front commun du 20 juin sera également suivie d’un comité fédéral.

Nos militants chez Pierre-Yves Dermagne à Rochefort

Hier matin, les militants de la FGTB se sont donnés rendez-vous à Rochefort, dans la ville de Pierre-Yves Dermagne, Ministre fédéral de l’emploi.

Leur message : « Nous rejetons le #dealpourlemploi du Gouvernement. Ce deal bénéficie aux employeurs, alors que les travailleuses et travailleurs sont une nouvelle fois les grands oubliés. »

En effet, le Gouvernement a conclu un « deal pour l’emploi », sans la moindre concertation avec les syndicats. Il parle d’une grande avancée pour les travailleurs, alors qu’il s’agit d’une enveloppe (presque) vide pour ces derniers. Elle met la journée des 8h sous pression et n’agit en rien sur la loi de 96 sur la norme salariale. Au regard de l’évolution des prix de l’énergie, leur priorité ne devrait-elle pas être l’amélioration des salaires ? Il est temps de leur faire entendre raison !

Plus d’info sur ce « deal pour l’emploi » : https://www.accg.be/…/20220314-deal-pour-l-emploi-quel

De nombreux Luxembourgeois de notre Centrale Générale et de notre Centrale Horval avaient fait le déplacement. Issus des Nutons de Marche, de Burgo à Virton, de la Lorraine à Arlon, des titres-services, de Ferrero Arlon, d’Ardenne Volaille…

Merci à toutes et tous!

CEPPST
Soirée réussie au cinéma à Virton

Hier soir, notre CEPPST, Centre d’éducation permanente, organisait une séance de cinéma dans le cadre de la Journée internationale des femmes.

Le rendez-vous était fixé à Virton, au Cinéma Patria, avec une séance du film « Debout les femmes », du Député français François Ruffin et du réalisateur Gilles Perret. Une avant-première en province de Luxembourg.

L’histoire ? Le Député « En Marche ! » Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin partent pour le premier « road-movie parlementaire », à la rencontre des femmes qui s’occupent d’enfants, de malades, de personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée.

Un débat était organisé après le long métrage. Près de quarante personnes l’ont enrichi par leurs réflexions, leurs ressentis par rapport au film et à la réalité de travailleuses souvent éloignées des radars économiques.

Journée de lutte pour les droits des femmes
Ferrero sur le terrain

Notre équipe de Ferrero, à Arlon, a participé, ce mardi, à la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, en distribuant, à l’entrée de l’entreprise, des roses aux travailleuses.

Pourquoi cette journée, organisée par notre FGTB? Parce qu’il existe encore des situations anormales dans le monde du travail de notre pays.

🔴 Les femmes gagnent 22,7% de moins que les hommes.

🔴 43% des femmes travaillent à temps partiel, ce qui n’est pas toujours un choix délibéré.

🔴 Les femmes assument beaucoup plus les tâches ménagères.

🔴 Les femmes se retrouvent avec une pension moyenne de 1.077 euros brut/mois.

🔴 Les femmes en âge d’avoir des enfants voient diminuer leurs chances d’être embauchées ou promues.

🔴 Les femmes subissent encore tous les jours la violence, le sexisme, le harcèlement sexuel, à la maison, dans la rue, au travail…

Ceci n’est pas normal!

Energie
Comment bénéficier du tarif social

Les prix de l’énergie s’envolent depuis quelques mois et la fin n’est pas encore en vue.

Le tarif social est une mesure destinée à aider certains ménages à payer leurs factures.

Pour les bénéficiaires classiques, celui-ci est appliqué de manière automatique.

Mais d’autres catégories de personnes peuvent désormais y prétendre car les conditions d’obtention du tarif social ont été élargies.

Vérifiez si vous remplissez les conditions ici : bit.ly/3vB26wS

CGSP Admi
Communiqué de presse Neufchâteau

Neufchâteau – Un Pré pas si Fleuri

Les organisations syndicales du secteur public se sont réjouies, il y a quelques semaines, d’apprendre par l’entremise des colonnes de presse, que la Résidence Pré Fleuri de Neufchâteau a enfin obtenu, grâce à une intervention politique, l’agrément nécessaire de 11 lits supplémentaires et la requalification de 19 d’entre eux en lits MRS.  Cela permettra, nous n’en doutons pas, par l’entremise des subventions de la Région Wallonne, de faciliter la gestion financière de l’institution.

Toutefois, les trois organisations syndicales du secteur public sont plus qu’inquiètes de la situation au sein de la maison de repos. 

Depuis des mois, elles dénoncent la charge de travail et la pression que subissent les agents.   Pire, elles supplient le bureau exécutif d’accepter de geler pour un temps les entrées de nouveaux résidents.   En effet, en pleine crise Covid, le personnel est lourdement touché.   Les maladies, quarantaines et écartements réduisent à peau de chagrin les forces vives.   Il est de plus en plus difficile de faire face au travail journalier et d’assurer à tous les résidents les services et soins qu’ils sont en droit de recevoir.  Les heures supplémentaires s’accumulent, les seuils de fatigue sont dépassés et le personnel est sur le point de craquer.  D’ailleurs les démissions tombent.  

Une nouvelle entrée signifie une attention particulière pour le nouveau venu, tant au niveau de son suivi de santé, que son acclimatation et son bien-être psychologique.   Les équipes sont désespérées.   Elles peinent à assurer le quotidien, craignent pour la qualité des services qu’elles procurent aux résidents et admettent ne pas pouvoir assurer les arrivées comme il le faudrait.   Pour exemple, il arrive que, le week-end, ce soit le personnel de cuisine qui se charge d’accompagner la prise des repas dans une aile dépourvue des soignants.  Au mieux, on tourne à un soignant pour 24 résidents et des étudiants (non diplômés) prennent en main des services entiers, seuls, sans encadrement.   Inutile de préciser que ces pratiques sont totalement illégales.  C’est un énorme risque pour la sécurité et le maintien de la bientraitance de nos aînés.

Pourtant la CSC Services publics, le SLF-ALR et la CGSP-Admi, sonnent l’alarme depuis de nombreux mois.   A chaque réunion et par courriels interposés, ils tentent d’expliquer aux décideurs de l’institution les difficultés du terrain.   Pour un service de qualité, on ne peut jouer que sur deux variables : plus de membres du personnel, ce qui vu la pénurie dans le secteur et dans la province est compliqué, ou moins de résidents en ne remplaçant pas les départs, au moins jusqu’à ce que les équipes soient de nouveau au complet et que chacun ait pu récupérer.

Malheureusement, l’Autorité semble faire la sourde oreille aux demandes syndicales.  Et celles-ci ne se limitent pas là.   En effet, bon nombre de manquements à la législation du secteur sont à déplorer :

  • Depuis 2005, tout membre du personnel, quelle que soit sa fonction, au sein d’un établissement de soins, doit être recruté en tant qu’employé.  Cela a une répercussion sur la durée du salaire garanti en cas de maladie ;
  • Le travail doit être planifié, comme au CPAS de Neufchâteau puisque la Résidence Pré Fleuri applique le statut du personnel de celui-ci, en 5 jours par semaine et non 6 ;
  • Le personnel soignant, jusqu’au grade d’infirmière chef inclus, doit recevoir une prime mensuelle, financée par la Région Wallonne, pour son travail en heures inconfortables (nuit, we, jour férié).   Ceci est d’ailleurs prévu au statut de l’institution mais n’est pas appliqué pour certaines fonctions alors que la subvention est perçue ;
  • Le personnel est de garde à domicile et appelé à revenir travailler en cas d’absence d’un collègue sans aucune compensation financière ;
  • Les horaires sont régulièrement modifiés avant même toute concertation sociale comme le prévoit le statut syndical et modifiés en dernière minute sans aucune compensation telle que le prévoit la Loi ;
  • Les jours fériés travaillés ne sont pas récupérés et payés comme ils devraient l’être au regard de la législation en la matière ;
  • L’ambiance est délétère.   Les organisations syndicales demandent, comme le prévoit la législation, la réalisation d’une analyse des risques de la charge psychosociale via le service externe de prévention et protection au travail.   L’Autorité n’accède pas à la demande préférant opter pour un audit payant, réalisé par une firme externe privée sur lequel les organisations syndicales n’ont aucune visibilité en amont et qui n’est soutenu par aucune législation du Code du Bien-être au Travail
  • Les examens de recrutement semblent biaisés.   De lourdes accusations de tricherie ont été portées à la connaissance des permanents syndicaux.  

Dans un élan d’optimisme, les responsables représentant les travailleurs ont sollicité une réunion d’urgence avec les membres du Burex (Jean-Louis Borceux (Président), Myriam Poncelet et Martine Collard), à huis clos, sans aucun membre du personnel.   Cette réunion a eu lieu de 7 février.   Les revendications syndicales et la menace de dépôt d’un préavis de grève ont été entendus et le Président se faisait fort de relayer ceux-ci au Conseil d’Administration lors de sa séance du 18 février.   La réunion s’est terminée par une promesse de l’Autorité d’un retour rapide et de prise de décisions.

Seul hic, lors de ce Conseil, la Présidence a changé de main et à ce jour, malgré le fait d’avoir de nouveau sollicité le nouveau Président (Olivier Rigaux) aucune information, aucune réponse, aucun accusé de réception, n’est parvenu aux permanents.   C’est un manque de respect flagrant du dialogue social et des travailleurs.   Pendant que les politiques chestrolais, dans leur bataille pour le pouvoir, jouent aux chaises musicales, le personnel s’épuise et ce sont les résidents qui risquent de payer la note.

Sans réaction rapide et sans acceptation de l’ensemble des revendications, un préavis de grève sera déposé, en front commun, dans les prochains jours.

Réforme des pensions
Questions/réponses

La réforme des pensions est en débat.

L’occasion pour notre FGTB de revenir sur les grandes questions qui entourent cet enjeu de société.

Pensions: montants, carrières, droits… où en sommes-nous ?

Vous trouverez ci-contre 10 questions et 10 réponses qui informent et réaffirment notre position sur les points principaux.

CEPPST
“Livres en débat” autour de l’extrême droite

Ce samedi 5 février, notre CEPPST, en collaboration avec la librairie Livre’S de Marche-en-Famenne, organisait une nouvelle rencontre “Livres en débat”.

Au programme, deux livres en guise de découverte.

A commencer par “L’extrême droite; l’histoire ne se répète pas… de la même manière”, de Vincent Scheltiens-Ortigosa et Bruno Verlaeckt.

Et l’ouvrage “La bête a-t-elle mué?; les nouveaux visages de l’extrême droite”, de Julien Dohet et Olivier Starquit.

Le public a pu rencontrer les différents auteurs et leur poser des questions sur leurs ouvrages.

Prix de l’énergie
Le Gouvernement accouche d’une souris

165 euros en tout et pour tout. C’est ce que recevront en moyenne tous les ménages pour alléger leurs factures d’énergie cet hiver 2021-2022. Un chèque unique de 100€ en guise de soutien au pouvoir d’achat et une diminution temporaire de la TVA sur l’électricité… Notons que c’est surtout le prix du gaz qui a augmenté de manière exponentielle ces dernières semaines.

Cela ne suffira évidemment pas pour les familles qui doivent aujourd’hui choisir entre chauffer leur logement et subvenir aux autres besoins de première nécessité.

La prolongation du « tarif social élargi » (jusqu’au mois de juin) est un élément positif. La décision d’agir via une diminution de la TVA de 21 à 6% est également la voie que nous préconisons depuis longtemps. Mais même si la mesure représente un effort réel de 550 millions d’euros (si on tient compte des recettes additionnelles), elle arrive trop tard et s’arrêtera trop tôt pour agir significativement sur le portefeuille des ménages. De plus, un nouveau calcul des accises -en débat actuellement- risque bien de passer à côté de son objectif.  En effet, parfois, on retrouve parmi les gros consommateurs des familles nombreuses, des locataires ou propriétaires qui n’ont pas les moyens d’investir dans les travaux d’isolation

Après plusieurs semaines de négociation, le Gouvernement accouche donc d’une souris. Les attentes étaient énormes. Ce compromis n’est malheureusement pas à la hauteur.

La FGTB maintient ses revendications.

  • Une solution structurelle, pérenne pour la facture de gaz et d’électricité. Si la diminution de la TVA à 6% s’appliquait aussi pour le reste de l’année 2022, elle permettrait en moyenne une économie supplémentaire de 163 euros pour l’électricité et de 345 euros pour le gaz ;
  • Une prolongation du tarif social pour le gaz et l’électricité au-delà du 30 juin ;
  • La libéralisation du secteur de l’énergie n’a tenu aucune de ses promesses, il faut retrouver un contrôle public sur ce secteur stratégique ;

Un investissement dans l’indépendance énergétique maximale est une priorité.

Accord sur la flexibilité
La FGTB dit non

Les patrons ont exigé et obtenu d’ouvrir les vannes de la flexibilité pour faire face à l’absentéisme.

Mais la FGTB n’a pas signé le texte du G10 qui prévoit, entre autres, de rappeler au travail les pensionnés, prépensionnés et de faire travailler encore plus les étudiants.

Il n’existe pas de statistiques officielles qui laissent penser qu’on pourrait perdre le contrôle de la situation.

Les secteurs ont déjà des solutions qui fonctionnent.

Voilà pourquoi nous n’avons pas voulu ouvrir la boîte de pandore.

Découvrez nos arguments www.fgtb.be/absenteisme-covid

Votre situation personnelle change? Contactez-nous!

Votre dossier personnel est primordial pour nous. Il regroupe vos coordonnées complètes, ce qui nous permet de vous envoyer des informations mais surtout de vous verser, à temps et à heure, vos indemnités.

Quand un changement intervient dans votre vie quotidienne, il est donc bon de nous prévenir. Un mail à notre service et tout est en ordre. Un atout pour nous, mais surtout pour vous !

Notre mail : fgtb.luxembourg@fgtb.be

Prix de l’énergie
Besoin de solutions structurelles

La diminution des factures de gaz et d’électricité est au cœur des débats gouvernementaux actuellement.

Bien que le conclave budgétaire d’octobre 2021 ait abouti à  une série de mesures concernant les prix de l’énergie, elles sont insuffisantes pour faire face à l’explosion des prix. Celle-ci touche lourdement les revenus les plus faibles, mais affecte également des ménages qui n’avaient jamais rencontré de difficultés financières auparavant.

La FGTB demande au gouvernement de prendre les mesures suivantes, rapidement :

  • La prolongation du tarif social élargi, au moins jusqu’à ce que le marché se stabilise (2023, selon les prévisions). En effet, les ménages qui ont bénéficié de ce tarif social « élargi » pendant quelque mois (période Covid) vont devoir signer un nouveau contrat auprès de leur fournisseur si la mesure n’est pas prolongée au-delà de mars 2022 (date de fin initialement fixée). Ce contrat sera moins avantageux puisque les prix sont beaucoup plus élevés aujourd’hui.
  • Une meilleure automaticité dans l’application du tarif social. De nombreux ménages ayant droit au tarif social n’ont pas introduit de demande pour l’obtenir. Il faut  remédier à cette situation.
  • Une nouvelle base d’attribution du tarif social, qui tient compte de celles et ceux qui sont actuellement privés de ce droit, malgré un faible revenu (familles monoparentales, pensions basses, etc).
  • L’interdiction des coupures d’électricité et de gaz durant l’hiver.
  • La baisse de la TVA de 21% à 6% sur l’énergie de manière définitive. Cette mesure bénéficiera à toute la population (pas uniquement les faibles revenus) car il s’agit d’un bien de première nécessité qui doit être « protégé » contre les aléas des lois du marché.

Afin de financer ces mesures, le gouvernement pourrait utiliser les bénéfices excédentaires de certains producteurs d’énergie – notamment l’exploitant des centrales nucléaires – ou augmenter les droits d’accises pour les gros consommateurs. La précarité énergétique gagne du terrain. Il faut donc agir vite !

Hausse du coût de la vie
Signez la pétition

Le chauffage, la nourriture, le carburant…: les prix explosent et rendent la vie de plus en plus chère.

Le problème ? Les revenus n’augmentent pas à la même vitesse. Les hausses de salaires sont limitées par la loi sur la norme salariale.

La FGTB, la CSC et la CGSLB lancent une pétition pour demander aux responsables politiques de modifier la loi.

Si elle recueille 25.000 signatures, la Chambre devra entamer un débat.

Mettez la pression, signez la pétition : www.bitly.com/petition-salaires

Joyeux Noël et bonne année 2022!

La FGTB Luxembourg vous souhaite, à vous et aux vôtres, un très joyeux Noël et une bonne année 2022!

En musique, en vidéo et surtout en équipe!

Découvrez notre surprise, avec nous, pour vous!